Maisons d écrivains

Gérard de Nerval

1838

 

 

Gérard de Nerval chez Amazon

 

Voyage en Orient

1841

L’Orient, le voyage… Mais pourquoi ? Pour découvrir, seulement ? Ou pour trouver, là, sur place, une ou des vérités déjà pressenties ? Un rêve d’humanité première que l’Orient demeurerait seul à porter ? Nerval a vu, noté, dans une attention, souvent une sympathie que tous alors ne partagent pas forcément. Mais davantage encore : il est arrivé sur l’autre rive de la mer en mêlant à l’Orient qui l’accueillait le sien propre, recomposé à partir de l’antiquité biblique ou gréco-romaine, de l’islam, de la franc-maçonnerie. Le tout en romancier, tant cette course à l’étoile entrevue et toujours dérobée s’inscrit de plein corps sur la trajectoire d’une destinée. En conteur, dans la lumière ou les nuits des vieilles légendes. En poète, dont les illuminations, passant du vers à la prose, éveillent d’autres résonances, tout aussi bouleversantes au coeur.

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Les Filles du feu – Les Chimères

1842

Les Filles du feu précédant Les Chimères, c’est la quête d’un or philosophal qui n’existe pas, mais dont Nerval a cru percevoir l’éclat dans l’alternance des jours et des nuits. Les Chimères à la suite des Filles du feu, c’est l’or poétique enfin trouvé, mais qui ne brille que sur fond de ténèbres.

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Aurélia – La Pandora – Les Nuits d’Octobre – Promenades et souvenirs

1843

Les Nuits d’octobre, Pandora, Promenades et souvenirs, et particulièrement Aurélia, parmi les derniers textes écrits par Nerval, donnent au champ de la prose une ampleur inédite. Issus de la pratique du feuilleton, libres de toute détermination générique, ils glissent, sans solution de continuité, de la promenade excentrique à la divagation hallucinée, de l’ironie à la mélancolie, de la fantaisie à l’aveu autobiographique, de la simple notation journalistique à l’engagement le plus entier de l’écrivain dans son livre. Chemin faisant, l’œuvre de Nerval, longtemps tenue pour marginale, se révèle, dans sa singularité aérienne, comme l’un des centres  » névralgiques  » de la littérature du XIXe siècle.

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Le mythe d’Hiram et l’initiation de Maître Maçon : l’histoire de la reine du matin et de Soliman, prince des génies

1844

Gérard de Nerval, l’un des plus grands écrivains français, s’est passionné pour l’initiation et la Franc-Maçonnerie. Au cœur de son monumental  » Voyage en Orient  » se trouve développée la légende de maître Hiram, de Salomon et de la reine de Saba qu’il prétend avoir recueillie auprès d’un conteur du Caire. En réalité, Nerval a rassemblé les éléments fondamentaux du mythe maçonnique révélés au grade de Maître et donne ainsi la version la plus complète de ce grade tel qu’il est encore vécu aujourd’hui. Il nous a donc semblé opportun de mettre en lumière cet aspect original de la démarche nervalienne afin de pouvoir aborder ce texte somptueux sous l’angle initiatique.

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Les Chimères – La Bohème galante – Petits Châteaux de Bohème

1845

Singulier paradoxe que ces Chimères, une centaine de vers à peine, qui ont alimenté depuis des milliers de pages d’exégèses et de commentaires. Tour à tour symbolistes, rimbaldiennes, mallarméennes ou surréalistes, voire fertile terreau pour la psychanalyse, elles n’ont pourtant pas fini d’interroger le lecteur. Joyaux ciselés, enflammés de lueurs et de couleurs, avec leurs parfums secrets, leurs scintillements d’étoiles et leur musique envoûtante, ces poèmes exercent une fascination qui tient de la magie. Classiques grecs, troubadours, poètes de la Renaissance nourrissent une écriture à la fois limpide et profondément ésotérique. Cette maîtrise, cette écriture si fluide et naturelle, Nerval en conserve les vertus jusque dans ses proses les plus humbles. Car, paradoxe encore, le poète fut surtout chroniqueur, feuilletoniste, dramaturge et voyageur, jusqu’à cette ultime promenade aux lisières d’un monde dont il finit par ne plus jamais revenir.

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Les Illuminés

1846

Cagliostro Cazotte, le  » roi de Bicêtre « , Restif de la Bretonne, ces illuminés et quelques autres  » excentriques de la philosophie  » ou  » précurseurs du socialisme « , leur histoire, c’est un peu l’éloge de la folie de Gérard de Nerval. Egarements du cœur, égarements de l’esprit, égarements de la chair aussi, et Nerval n’a sans doute rien écrit de plus subtil que ces pages où, à travers les Confidences de Nicolas, il porte à son point de perfectionnement poétique la tradition libertine du XVIIIè siècle.

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Promenades et Souvenirs

1847

On retrouve dans ce texte la polarité présente entre le récit de la vie actuelle (par le biais de la promenade, activité prompte à délivrer des visions géographiques) et l’exploration de la vie intime, personnelle, en contre-coup de celle de la vie extérieure. C’est ainsi que le texte de Nerval est aussi une revendication de l’écriture de soi, ce qui le pousse à écrire : « L’expérience de chacun est le trésor de tous. » Il précise encore, plus tard, que tout le monde devrait s’écrire, écrire sa vie, ses pensées, et que c’est ainsi que nous nous rejoindrions.

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Lénore et autres poésies allemandes

1848

On sait aujourd’hui que la composition des premiers sonnets des Chimères suivit de près l’ensemble des versions de «poésies allemandes» que Nerval avait réalisées. Loin de constituer une occupation annexe ou d’être un simple exercice, «la traduction fut pour lui, selon Gérard Macé, une expression à mots couverts, qui lui a permis de donner libre cours à ses fantasmes et ses hantises, sans avoir à les déclarer en son nom propre, et l’on peut penser que les”poésies allemandes” ont été bienfaisantes pour Nerval : du point de vue mental, ce ne fut que provisoire, et peut-être incertain, mais du point de vue poétique ce fut déterminant. Grâce à Goethe, Schiller, Klopstock, Uhland, Bürger et Heine, Nerval a pu tourner le dos à la versification machinale et stérile à laquelle il s’adonna dans ses ”vers de jeune homme”, pour reconnaître ce qui au fond n’appartenait qu’à lui, puis nous donner des vers dont le charme est si troublant qu’il ne doit plus rien au métier.» Avec ce recueil publié après celui des Chimères, c’est tout un jeu de correspondances, pareil à un jeu de miroirs, qui se révèle ; c’est aussi un fascinant processus de création qui vient au jour.

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Gérard de Nerval dans La Pléiade

1849
—> Nerval : Oeuvres complètes, tome 1 chez Amazon
—> Nerval : Oeuvres complètes, tome 2 chez Amazon
—> Nerval : Oeuvres complètes, tome 3 chez Amazon