Biographie de Thomas Hardy.

 

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« La véritable histoire d’un être n’est pas dans ce qu’il a fait, mais dans ce qu’il a voulu faire ».

Thomas Hardy poète et écrivain anglais, est né en 1840 à Upper Bockhampton, hameau voisin de Dorchester. De ses études, il garde le goût de la poésie latine. Il apprend le grec tout seul pour lire Homère et le Nouveau Testament. Darwin et la critique biblique lui font perdre la foi religieuse dont il porte le deuil toute sa vie.

Très tôt, il écrit des poèmes, dont certains verront le jour trente ou quarante ans plus tard. En 1867, il se tourne vers le roman pour essayer de vivre de sa plume. Passées les premières difficultés, il réussit honorablement. Il est bientôt fournisseur des revues et des magazines. De 1871 à 1896, il écrit quatorze romans et quatre recueils de nouvelles. Une demi-douzaine de grandes œuvres émergent de cette production inégale : « Barbara », « Le Retour au Pays Natal », « Le Maire de Casterbridge », « Les Forestiers », « Tess d’Uberville », « Jude l’Obscur ».

Tous les romans sans exception se déroulent dans le sud-ouest de l’Angleterre. Le Dorset et les comtés voisins se trouvent transmués en royaume littéraire que Hardy appelle le Wessex, du nom de l’ancien royaume des Saxons de l’Ouest. Le Wessex apparaît comme une province de l’imagination.

Après le scandale déclenché par Jude, Thomas Hardy abandonne le roman. « The Dynasts », composé entre 1903 et 1908, est un vaste poème dramatique sur l’épopée napoléonienne. Hardy a écrit par ailleurs près d’un millier de poèmes assez inégaux. Les élégies de « Veteris Vestigia Flammae », écrites après la mort de sa première femme survenue en 1912,forment un groupe d’une perfection rare.

Thomas Hardy décède en 1928.

 

Hardy’s Cottage sa maison.

 

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Pour Thomas Hardy, sa maison natale de Higher Bockhampton, au sud-ouest de l’Angleterre, était une porte ouverte sur le paysage de son enfance et un lieu qui a été la matrice de ses premiers romans.

Il y  passa la plus grande partie de sa vie, avec cependant des séjours à Londres et à Weymouth, dans le Dorset. Son père était maître maçon et hérita du cottage paternel. Jemina, la mère de Hardy, était domestique et lui transmit son amour pour les livres. Il écrivit ses quatre premiers romans, dont « Babara », dans une chambre du cottage. La campagne eut également une grande influence sur le jeune Thomas. Il aimait les douces collines du Dorset et les panoramas sur les Vals Blackmoor et Marshwood, le village de Bulbarrow et la colline la plus élevée de la région, Pilsdon Pen. Ces deux derniers lieux sont mentionnés dans son poème Wessex Hights.

La ville de Dorchester, dans le Dorset, est présente dans ses livres, à peine déguisée en Casterbridge, notamment dans « Le maire de Casterbridge ». On y distingue beaucoup d’édifices et de points de repère de la ville. Bournemouth est rebaptisée Sandbourne et décrite comme un « palace de fées » dans « Tess d’Urberville ». Ce même roman immortalise également le pittoresque Bere Regis, à l’est de Dorchester, sous le nom de « Kingsbere ». D’autres villages eurent une grande influence sur Hardy : Bridport, Sturminster Newton, Shaftesbury, Wimborne Minster, Beaminster, Salisbury, Sherborne, Stinsford, et Moreton.

Le Nord du Dorset est dominé par les haies et les chemins sinueux de la plaine du Val Blackmore, qui n’a guère changé depuis l’époque de Hardy. L’été, cette région offre un agréable paysage pastoral et luxuriant, avec ses petites routes, ses chemins et ses sentiers.

Ce cottage avait été construit par son grand père en 1800. Il y passa une enfance heureuse, y vécut jusqu’à son premier mariage en 1874 et lui resta toujours attaché, habitant désormais à Dorchester, il ne manquait pas de revenir souvent constater son état et la faire connaître à ses amis.

La maison et son assez petit jardin correspondent parfaitement à l’idée que l’on se fait du cottage britannique. Propriété du National Trust depuis 1948, le lieu est resté très proche de ce qu’il était quand le poète romancier y vivait.

Voisin d’une belle forêt d’où venaient en visiteurs les animaux sauvages qu’affectionnait Hardy, le cottage fait face, au plus près, à un petit jardin formel, semble-t-il dessiné pour partie par l’écrivain.

Plus loin, dans les plates bandes, on reconnaît les fleurs associées habituellement à tout jardin de cottage : lupins, roses trémières, digitales, pivoines, ancolies, asters, solidagos, anémones du Japon, soucis, pensées…

Rosiers et pois de senteur ornent la façade. Comme il se doit aussi, il y a un potager et un petit verger.

 

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Hardy’s Cottage

 

 

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LOCALISATION DE LA MAISON :