Maisons d écrivains

Jean Racine

 

Les livres de Jean Racine chez Amazon

 

Phèdre

992 May

En 1677, Phèdre, la dernière grande tragédie de Racine, met en scène la mythique descente aux enfers d’une incomprise. Vouée au malheur par son hérédité, Phèdre aime sans espoir son beau-fils Hippolyte. Lorsque son mari, Thésée, revient, il envoie injustement son fils à la mort. On assiste alors à l’empoisonnement d’une femme à la fois innocente et coupable. Ironie tragique qui démontre à quel point l’amour peut se vivre comme une malédiction.

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Bérénice

993 May

Bérénice, au centre de l’œuvre de son auteur, en 1670, est une pièce singulière dans la production de Racine : c’est une tragédie où il n’y a pas de sang. Elle paraît peut-être d’autant plus douloureuse. Se séparer est pire ici que mourir. C’est le sort des trois personnages de la pièce : Bérénice, reine qui aime l’empereur Titus et qui devait l’épouser, Antiochus, qui voue un amour sans espoir à Bérénice. Il s’agit seulement de prononcer un mot, si dur, si tendre : adieu.

 
 
 
Andromaque
 
994 May

Fin d’une guerre où l’on crie malheur aux vaincus. Prise d’otages. Chantage sur un enfant. Complot. Manipulation. Passions trahies et noyées dans le sang. Fanatisme. Folie. Bain de sang final. Des horreurs d’aujourd’hui ? Non. C’est le résumé de la tragédie Andromaque, sur les suites de la guerre de Troie, qui lance, en 1667, la grande carrière de Racine. Ici, il est impossible à la fois d’aimer et d’être aimé, de posséder et l’amour et le pouvoir. Une tragédie de tous les temps.

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Britannicus
 
995 May

Comment devient-on un tyran sanguinaire ? C’est l’intrigue de Britannicus, où Racine montre, en 1669, la prise de pouvoir de Néron. Ce « monstre naissant », sous le joug d’Agrippine, mère possessive, et d’un mauvais conseiller, le traître Narcisse, va laver l’affront d’un amour sans retour dans le chantage, l’enlèvement et le meurtre. En quelques minutes, Racine nous fait assister au spectacle de l’avènement, à Rome, de la barbarie.

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Iphigénie
 
996 May

Iphigénie est innocente et vertueuse ; c’est pourtant elle que son père doit se résoudre à sacrifier. Iphigénie incarne la douceur et la tendresse ; c’est pourtant elle qui est au centre du déchaînement des fureurs familiales. Iphigénie exalte le dévouement et l’abnégation jusqu’au sublime ; c’est pourtant elle qui subit les lâchetés et les excès dévastateurs. Tels sont les tragiques paradoxes d’Iphigénie, où l’oracle divin ne semble rien d’autre que le révélateur des passions des hommes.

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Esther
 
997 May

En commandant cette pièce pour les jeunes filles de Saint-Cyr, Mme de Maintenon a offert à Racine l’occasion d’inventer ce qui a pu lui apparaître comme la forme idéale de tragédie, qui ferait alterner harmonieusement le dramatique et le lyrique, les émotions propres au tragique et l’émotion due aux cantiques, le déclamé et le chanté, l’alexandrin régulier et le vers mêlé, bref une forme supérieure d’émotion théâtrale, le tout au service de la plus grande gloire de Dieu. On comprend ainsi pourquoi le poète a eu à cœur de transformer ce qui était à l’origine une expérience pédagogique en une expérience poétique d’un genre inconnu. On sait que la pièce raconte comment Esther, épouse d’Assuérus, obtient de son époux la grâce de son peuple et de son oncle Mardochée, malgré les complots du redoutable ministre Aman.

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Athalie
 
998 May

Après le succès rencontré par Esther, Racine publie Athalie en 1691, une nouvelle pièce à sujet biblique pour les pensionnaires de Saint-Cyr, l’institution dirigée par Madame de Maintenon.

Athalie, veuve du roi de Juda, gouverne le pays et croit avoir éliminé tout le reste de la famille royale. Elle a abandonné la religion juive en faveur du culte de Baal. En fait, son petit-fils Joas a été sauvé par la femme du grand prêtre. 

Contrairement à EstherAthalie est une vraie tragédie en cinq actes. Les chœurs ne sont présents qu’à la fin de chaque acte. Au lieu d’affaiblir l’action, ils lui donnent une dimension poétique et spirituelle.

Racine atteint avec Athalie la grandeur des tragédies grecques qu’il connaît très bien. Il y joint, dans certains discours de Joas, le souffle des prophètes bibliques. Dieu apparaît sous un jour terrible. Des auteurs modernes comme Roland Barthes dénoncent le caractère fanatique de Joas et son langage très violent, tandis qu’Athalie est plutôt tolérante en matière religieuse.

Athalie fut victime de l’opposition des moralistes lors de sa création. Opposés au théâtre en général, ils s’indignaient qu’on fasse jouer une pièce, même à sujet élevé, par les pensionnaires d’une institution pieuse. Représentée sur les scènes publiques après la mort de Madame de Maintenon, Athalie n’a jamais fait partie des pièces les plus populaires de Racine alors que Voltaire y voyait « peut-être le chef-d’œuvre du genre humain » et Flaubert le plus  « immortel chef-d’œuvre de la scène française ».

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Mithridate
999 May

Mithridate : J’ai vengé l’Univers autant que je l’ai pu. La Mort dans ce projet m’a seule interrompu. Ennemi des Romains, et de la Tyrannie, Je n’ai point de leur joug subi l’ignominie. Et j’ose me flatter, qu’entre les Noms fameux, Qu’une pareille haine a signalés contre eux, Nul ne leur a plus fait acheter la victoire, Et de jours malheureux plus rempli leur Histoire. Le ciel n’a pas voulu, qu’achevant mon dessein Rome en cendre me vît expirer dans son sein. Mais au moins quelque joie en mourant me console. J’expire environné d’ennemis, que j’immole. Dans leur sang odieux j’ai pu tremper mes mains. Et mes derniers regards ont vu fuir les Romains. (Acte V, scène dernière)

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Bajazet
1000 May

Bajazet aime Atalide tout en feignant d’aimer Roxane, qu’il doit épouser s’il ne veut pas être exécuté. Tous trois sont reclus dans le palais du sultan Amurat. Mais, dans ce lieu clos où s’enflamment les passions, le mensonge n’est-il pas un jeu dangereux ? Avec cette pièce orientale, Racine donne toute la mesure de son génie : son art de plaire en sacrifiant à la mode des  » turqueries  » se conjugue à l’implacable logique de la tragédie, à la fois spectacle et chronique d’une mort annoncée.

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La Thébaïde ou les frères ennemis
1001 May

« Le lecteur me permettra de lui demander un peu plus d’indulgence pour cette pièce, que pour les autres qui la suivent. J’étais fort jeune quand je la fis. » Autrement dit, comment Racine avait-il pu ne pas faire du Racine ? Car La Thébaïde repose sur un conflit dont le moteur n’est pas la passion amoureuse mais la rage suicidaire de tous les personnages. Racine puise chez Euripide la sanglante histoire d’Étéocle et de Polynice, les deux fils d’Œdipe. Un tel sujet l’entraînait vers une esthétique de la fureur au moment où triomphaient les grâces de l’amour galant. Pari tenu : Molière fit créer la pièce par sa troupe. Trois siècles plus tard, on est encore stupéfait de voir comment la tragédie classique savait styliser la violence des passions qui habitent les hommes.

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Les Plaideurs
1002 May

Racine a pris le parti de la farce, non pas de la farce gauloise traditionnelle ni de la farce moliéresque – accusées de préférer les  » sales équivoques  » et les  » malhonnêtes plaisanteries  » -, mais d’une forme de farce nouvelle qui ne garde que l’écume de la synthèse comique réalisée par les grandes pièces de Molière. Il s’est agi pour Racine de privilégier le langage et le mouvement, et surtout, le mouvement du langage. Les coups ont beau tomber sur le dos d’un faux sergent qui les réclame, le juge fou a beau ouvrir une audience sous les gouttières et tenter de la poursuivre depuis le soupirail de la cave au fond de laquelle il finit par se fracasser le crâne, il a beau s’endormir au milieu de la plaidoirie de l’Intimé et se réveiller brutalement pour condamner le chien  » aux galères « , ce n’est pas le comique de geste, de situation et de mouvement qui fait le sel de son travail : Les Plaideurs reposent avant tout sur la  » grâce  » d’un comique verbal exceptionnel.

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Théâtre complet – Tome 1
 
1003 May

Tome I : Les six pièces de Racine que contient ce volume forment le premier versant de l’œuvre, celui de la prodigieuse et presque immédiate ascension d’un écrivain vers la perfection de son art. Racine a vingt-cinq ans lorsqu’il fait représenter La Thébaïde par la troupe de Molière. L’auteur de Britannicus et de Bérénice est un homme de trente ans qui a su trouver dans la simplicité du drame et la pureté mélodieuse de la langue le moyen d’exprimer la vérité de l’émotion tragique, la douleur ou la cruauté de la passion : dès Andromaque, «tout est dans l’âme», «rien que dans l’âme», et dans le chant.Tome II : Une nouvelle édition de Racine, qui ne veut pas sacrifier à la mode, mais présenter un Racine vrai. On disserte trop sur Racine. Une cure d’amaigrissement, qui le ramène aux seules (et trop rares) données positives que l’on connaisse sur lui, reste le seul moyen de relancer la recherche sur des bases moins incertaines que le structuralisme, la sociologie ou la psychanalyse. L’art racinien séduit pas sa discrétion. Il faut, pour le présenter, commencer par se mettre au diapason.

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Théâtre complet – Tome 2
 
1004 May
 
 
 
La Pléiade
 
1005 May
 
 
 

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