Biographie de Maurice Leblanc.

 

 

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« L’aventure ce n’est pas de dire toujours, mais tout de suite ».

 

Le père de Maurice Leblanc était armateur. Orphelin de mère, il a été mis au monde par le chirurgien Achille Flaubert, frère de Gustave le 11 novembre 1864. Sa sœur cadette était la cantatrice Georgette Leblanc. Il refuse la carrière que son père lui destine dans une fabrique de cardes et « monte à Paris » pour écrire. Il est d’abord journaliste, puis romancier et conteur (« Des couples », « Une femme », « Voici des ailes »). Il éveille l’intérêt de Jules Renard et Alphonse Daudet, sans succès public. En 1901, il publie « L’Enthousiasme », roman autobiographique. Il fréquente les grands noms de la littérature à Paris : Stéphane Mallarmé ou Alphonse Allais.

En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du « Raffles » d’Ernest William Hornung  : « L’Arrestation d’Arsène Lupin » – nom emprunté au conseiller municipal de Paris Arsène Lopin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie « d’Arsène Lupin contre Herlock Sholmes » mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes ridiculisé. Maurice Leblanc s’est inspiré de l’anarchiste Marius Jacob, qui commit 150 cambriolages qui lui valurent 23 ans de prison.

Radical-socialiste et libre-penseur, Leblanc s’embourgeoisa avec l’âge et la Première Guerre mondiale. Il aurait déclaré : « Lupin, ce n’est pas moi !«  Dès 1910, il tentera de tuer son héros dans « 813″, mais il le ressuscite dans « Le Bouchon de cristal », « Les Huit Coups de l’horloge », « La Comtesse de Cagliostro »

Son œuvre inspira Gaston Leroux (Rouletabille), ainsi que Souvestre et Allain (Fantômas). Une Association des amis d’Arsène Lupin a été fondée, elle est présidée en 2004 par Lydie Dabirand. Les exploits d’Arsène Lupin se déroulaient dans la capitale et dans le pays de Caux, qu’il connaissait bien : collectionneur de cartes postales, il avait recensé quatre cents manoirs entre Le Havre, Rouen et Dieppe. Les lupinophiles arpentent les lieux cités dans les intrigues de Leblanc en Normandie : Étretat et le trésor des rois de France, Tancarville, le passage souterrain de Jumièges devant mener au trésor médiéval des abbayes… La piste des sept abbayes du pays de Caux reliées entre elles dessinerait la Grande Ourse et permet de retrouver l’étoile d’Alcor.

Maurice Leblanc est décédé le 6 novembre 1941 à Perpignan où il s’était réfugié avec sa famille pour fuir l’occupation, il est enterré au cimetière du Montparnasse.

 

 

Le Clos Lupin sa maison.

 

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L’auteur de « L’aiguille creuse » et de « L’île aux trente cercueils » achète cette demeure en 1919. Baptisée par son propriétaire le « Clos Arsène Lupin », elle est située à Etretat (Seine-Maritime).

Cette villa construite en 1850 dans le style balnéaire anglo-normand, a été habitée par Maurice Leblanc de 1915 à sa mort en 1941. C’est là, assurait-il, qu’Arsène Lupin, devenu son « ombre », lui rendait visite par une porte dérobée pour lui raconter ses aventures.

Aujourd’hui, c’est sa petite fille (Florence Boespflug-Leblanc) qui nous accueille dans cette maison qu’elle a rachetée en 1998 avec dans l’idée d’en faire un musée consacré à son grand-père mais aussi à son héros Arsène Lupin.

La maison a été rénovée et le jardin reconstitué pour présenter l’aspect exact d’une photo datant de 1918, afin de retrouver l’atmosphère de l’époque. Comme il se doit, des lupins en fleurs trônent devant la façade.

Sa découverte se fait par le jardin planté de rosiers « American Pillar », de vigne vierge, alors que le gazon est égayé par des vases fleuris par des pélargoniums et des bégonias. Ce jardin et sa pergola furent recomposés par le journaliste et écrivain en personne. Il est responsable de la création d’un faux puits et des statues décapitées. Derrière le treillage de la marquise, se découvre la villa construite en 1853. Etape de la « Route historique des maisons d’écrivains », elle est typique de l’art cauchois et correspond à l’architecture du XIXe siècle des stations balnéaires normandes : en briques et colombages avec toit d’ardoises.

Le clos est devenu en 1999 un musée dans un parcours audioguidé en 7 étapes, sorte de son et lumière. Il démarre avec l’accueil de « Grognard », le chauffeur et compagnon inséparable d’Arsène Lupin. Le visiteur est ensuite guidé au son de la voix de Georges Descrières, l’inoubliable interprète de la série télévisée du début des années 1970. En effet, c’est le « gentleman cambrioleur », comme le chantait Jacques Dutronc,qui invite à découvrir la maison de Maurice Leblanc.

Florence Boespflug-Leblanc a conçu une exposition sur le mode ludique de la découverte et de l’aventure. Durant les 7 étapes, le visiteur, guidé par le célèbre voleur découvre sa maison et ses cachettes et doit résoudre une énigme dans le goût de celle de l’Aiguille Creuse. Il y a des mises en scène, des jeux d’ombres et de lumière, des ambiances sonores, et bien sûr, une atmosphère de mystère…

 

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Clos Arsène Lupin à Étretat par seine-maritime

 

 

 

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LOCALISATION DE LA MAISON :