Biographie de Marguerite Yourcenar.

 

« Le silence est fait de paroles que l’on n’a pas dites ».

Marguerite Yourcenar est née le 8 juin 1903, avenue Louise, à Bruxelles. Sa mère, Fernande, était belge, son père Michel de Crayencour, français, né à Lille, descendait d’une famille de petite noblesse. Fernande mourut 10 jours après la naissance de son enfant.

Michel revint dans la propriété de campagne de ses parents, un château louis-philippard de dix-huit pièces, à deux pas de la frontière belge, le Mont-Noir, détruit par les bombardements de la Grande Guerre. Une bonne s’occupa de Marguerite mais le grand mérite de ce père sera de ne jamais s’être séparé de sa fille, lui qui avait un goût si prononcé pour l’ailleurs, les voyages, la nouveauté.

Nous connaissons quelques miettes de l’enfance de Marguerite. Elle ne fréquenta aucune école. Des institutrices se succédaient à la maison. Elle passa plusieurs hivers dans le Midi de la France où séjournait son père attiré à Monaco par le tropisme du jeu, la compagnie des jolies femmes, autant d’occasions pour dilapider au fil des ans et jusqu’à la ruine, le bel héritage parental.

Michel de Crayencour et sa fille passèrent la première année de la Grande Guerre à Londres, où l’adolescente apprit promptement l’anglais puis ils s’établirent quelque temps à Paris. Marguerite y poursuivit ses études sous le magister de précepteurs intermittents. La visite des musées, d’églises de confessions différentes, la fréquentation des meilleures salles de spectacles comblaient la curiosité précoce de Marguerite et orientaient ses goûts. À Nice, elle obtint la première partie du baccalauréat latin grec qui restera son seul bagage universitaire. Dès l’âge de 16 ans, elle compose des poèmes reniés plus tard. Par jeu elle fabrique avec son père, l’anagramme qui deviendra son nom légal en 1947, Yourcenar. L’initiale Y, symbole d’un arbre aux bras ouverts ne fut pas pour elle, comme le philosophe autrichien Rudolf Kassner le lui fit remarquer plus tard, le moindre prix de ce pseudonyme. Elle lit beaucoup, fréquemment avec son père, fin lettré. Leur choix se portait sur des ouvrages appartenant à la littérature universelle. Michel de Crayencour mourut en 1929 à Lausanne (Suisse) peu avant la parution du premier roman de sa fille, Alexis ou le traité du vain combat. Et de 1929 à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite Yourcenar livrée à elle-même voyage beaucoup à travers l’Europe. Ces pérégrinations n’excluent pas le travail littéraire. En 1931, elle compose un roman, La Nouvelle Eurydice, une pièce de théâtre, Le Dialogue dans le Marécage, et quelques poèmes. En 1933, Denier du rêve et La Mort conduit l’attelage, recueil de trois nouvelles qui, détachées et complétées, deviendront les chefs-d’œuvre de l’avenir.

Un jeune critique et romancier, son contemporain, André Fraigneau, ne resta pas indifférent à ces premières productions. La jeune femme de lettres de son côté, s’éprit d’un amour fou pour son thuriféraire, passion qui ne fut pas payée de retour. Sous le couvert de mythes empruntés à l’Antiquité mais modernisés, interrompus par de brèves confidences personnelles, le drame de cet amour refusé devint le sujet d’un recueil poétique émouvant, Feux.

Peu après cet échec sentimental, Marguerite Yourcenar se lia d’amitié avec le poète grec André Embiricos, compagnon de voyages dans l’archipel balkanique. Elle composa alors la superbe série des Nouvelles orientales chaudement accueillies par la critique.

Et en 1937, à Paris, se place une rencontre déterminante pour la vie de Marguerite Yourcenar, celle d’une universitaire américaine de son âge, Grace Frick. Après quelques voyages en Europe, les deux amies se séparent. Grace rentre aux États-Unis tandis que Marguerite compose à Capri, Le Coup de Grâce, roman au titre ambivalent. Sous prétexte de raconter l’histoire tragique de deux jeunes gens pris dans la tourmente des guerres baltiques au début du XXème siècle, le titre et le contenu de l’ouvrage pourraient suggérer la fin des amours passés et l’apparition de Grace dans la vie affective de la romancière.

À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Grace Frick invite Marguerite Yourcenar désemparée à se rendre aux États-Unis. Celle-ci s’embarque pour un séjour de six mois qui se prolongera pour devenir toute une vie. En 1942, les deux amies découvrent sur la côte de l’État du Maine au nord-est des États-Unis, l’île des Monts-Déserts où la nature est très belle. Elles y acquièrent une modeste maison en bois toute blanche qu’elles agrandissent, aménagent avec goût et baptisent Petite Plaisance. C’est là, dans cette « cellule de la connaissance de soi » maçonnée de livres (on en a dénombré près de 7000) que la romancière a composé le reste de son œuvre, autrement dit ses chefs-d’œuvre.

Ce n’était pas une entrée en solitude. La porte était ouverte à de nombreux amis. Le voisin le plus proche disait : « Discuter avec Madame, c’était comme ouvrir une encyclopédie ». Madame travaillait beaucoup sans assiduité toutefois. Elle s’interrompait pour pétrir le pain, balayer le seuil, après les nuits de grand vent ramasser le bois mort. Le climat subpolaire de l’île poussait les deux occupantes à quitter leur gîte pendant l’hiver. Elles parcouraient l’Europe des pays scandinaves aux îles Canaries, de l’Angleterre à Leningrad. Marguerite Yourcenar donnait des conférences et engrangeait à chaque déplacement des connaissances utiles pour ses œuvres en gestation.

Rôdant à travers le monde, elle justifiait la question posée par Zénon, le protagoniste de L’Œuvre au noir : « Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison ? » Hélas ! Un mal incurable frappa son amie qui pendant vingt ans lutta avec un héroïsme acharné, contre le cancer qui la rongeait. Les dernières années de souffrance de la malade, Marguerite Yourcenar condamnée à la claustration écrivit, résignée : « On voyage toujours, on voyage avec la terre ». Grace Frick mourut le 18 novembre 1979, manquant de peu la consécration de son amie, l’élection à l’Académie française.

Pendant ces années de compagnonnage, la romancière libérée de toute préoccupation terre à terre, élabora ses deux grands chefs-d’œuvre, longtemps mûris, souvent repris, Mémoires d’Hadrien paru en 1951 et L’Œuvre au Noir en 1968, au moment de la grande crise universitaire et sociale qui secouait la France, des Essais dont le plus important s’intitule : Sous bénéfice d’inventaire, des traductions, hommages rendus les unes à la poésie des Noirs américains, sous le titre Negro Spirituals, les autres à la poésie grecque du septième siècle avant J.C. au sixième siècle de notre ère, La Couronne et la Lyre ainsi que les deux premiers volumes de sa chronique familiale, Le Labyrinthe du monde.

Jean d’Ormesson fut l’artisan principal de l’élection révolutionnaire d’une femme à l’Académie française. Très lié à Roger Caillois, grand admirateur des œuvres de Yourcenar, il proposa tout naturellement celle-ci au fauteuil de celui-là. La lutte pour l’élection fut rude. On reprochait pêle-mêle à la candidate d’être une femme, d’être laide, d’avoir trop lu, d’avoir la nationalité américaine, de mépriser les Juifs, de refuser la visite traditionnelle aux Académiciens cependant pas obligatoire, arguments plus ou moins fallacieux. La cérémonie d’investiture le 27 janvier 1981, fut solennelle; le discours de la récipiendaire d’une haute et brillante tenue.

L’académicienne ne fréquenta guère les bancs de son Académie. Immédiatement reprise par la soif des voyages elle se rendit au Kenya, en Inde avec un jeune et nouveau compagnon, Jerry Wilson, dont la disparition en 1986, laissa un vide irréparable dans l’existence de la romancière désormais lasse et seule. Elle termine en 1982 la rédaction de son dernier livre, Un homme obscur, beau roman testamentaire où l’on retrouve Marguerite Yourcenar célébrant la flore et la faune, l’amour, gloire éphémère, lumière dans la vie, et une fois encore exprimant l’angoisse d’un homme près de mourir.

Elle ne parvient pas à mener à son terme le dernier volume de sa trilogie familiale

 

 Quoi ?L’Éternité

 titre emprunté à une poésie de Rimbaud qui répondait à sa propre interrogation :

 

                     C’est la mer mêlée au soleil.

 

Marguerite Yourcenar est décédée le 17 décembre 1987 des suites d’un accident cérébral. Ses cendres serrées dans deux étoles blanches puis enveloppées dans le châle qu’elle portait le jour de sa réception à l’Académie française reposent à côté de celles de Grace Frick au cimetière de Somesville, non loin de Petite Plaisance.

Le 16 janvier suivant, se déroula une cérémonie à la mémoire de la défunte en l’église de l’Union Church à Northeast Harbor. On y lut des textes choisis par ses soins dont un poème d’une religieuse bouddhiste du XIXème siècle :

Soixante-six fois mes yeux ont contemplé les scènes changeantes de l’automne
J’ai assez parlé du clair de lune 
Ne me demandez plus rien 
Mais prêtez l’oreille aux voix des pins et des cèdres quand le vent se tait. 

 Puis Walter Kaiser, ami et dernier traducteur de la romancière, prononça un hommage funéraire à la mémoire de celle qui  :

« savait que le destin de l’homme  est inexorablement tragique et que, comme le chante Job,  l’homme, né de la femme, a la vie courte, mais des tourments à satiété. Elle savait aussi, comme Pindare, que l’homme n’est que l’ombre furtive d’un rêve et comme Hamlet, qu’il n’est qu’une transitoire quintessence de poussière. Elle savait les empires éphémères, les amours fugitives, la terre elle-même périssable. (…). Elle pensait avec Keats que ce monde est une vallée où se forge l’âme, où notre intelligence ne devient âme que dans la brûlante alchimie des douleurs et des maux. »

 

Lire l’œuvre de Marguerite Yourcenar, c’est se familiariser avec une méditation approfondie sur la condition humaine, méditation servie par un style d’une perfection exemplaire.

 

Le Mont Noir sa demeure.

 

 

Le Mont Noir est une colline de 152 mètres d’altitude située dans les monts des Flandres à la frontière franco-belge. Il tire son nom de la présence d’une forte concentration de pins noirs dans le bois qui culmine cette colline. Trois communes se partagent le Mont Noir, deux en France (Saint-Jans-Cappel et Boeschepe) et une en Belgique (Westouter). Situé à l’emplacement d’un ancien poste-frontière, le fait d’être à cheval sur deux pays a été un facteur important du développement de l’endroit, en raison des différences entre les taxes belges et françaises : de nombreux commerces, hébergements, restaurants et même un casino s’y sont d’abord installés, suivis par des infrastructures de loisirs. 

Quelques mois après le décès de sa mère (en 1903), Marguerite de Crayencour (alors âgée de 6 mois) rejoint le Mont-Noir avec son père, dans la propriété de sa grand-mère paternelle. Elle y passe toute son enfance, jusqu’à la vente du château familial en 1912. Elle mène une vie campagnarde et aisée, entourée d’un immense parc, d’animaux et se lie avec les « gens de maison », tout en étant « la petite fille du château ». Son père veille à son éducation. L’hiver se passe à Lille, dans une autre propriété de la grand-mère.

 

« Je dois pourtant beaucoup au Mont-Noir. J’y ai les plus anciens souvenirs que je puisse réussir à dater, […] je lui dois, ce qui compte beaucoup pour moi, ma première familiarité avec les bêtes et les plantes ; j’y ai entrevu ce qu’était la routine journalière de la vie à la campagne d’autrefois, et mon intimité, si facile pour un enfant, avec les gens de maison, presque tous originaires de Saint-Jans-Cappel ou de villages voisins […]. Les Gilles Rombaut, les vieilles Greete, les Josse Kassel et autres personnages populaires de L’Œuvre au Noir sont souvent pour une part inspirés de lointains souvenirs de ce temps-là. En ce qui me concerne, j’ai toujours regretté que mon père ait vendu cette propriété […]. S’il l’avait gardée, […] ç’aurait été quelque chose que de posséder ce pan de colline sous un très beau ciel ».

Cette citation, extraite de la lettre écrite à Daniel Ribet par Marguerite Yourcenar le 25 janvier 1975, souligne l’importance du Mont Noir dans la vie et l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Le Mont Noir est l’un des trois monts des Flandres de France. À flanc de cette colline, en 1824, le bisaïeul de Marguerite Yourcenar avait fait construire un château qui fut habité par la famille de Crayencour jusqu’à sa vente en 1912. Détruit en 1917 lors des bombardements, le château ne fut jamais reconstruit. Sur le Mont-Noir, seul subsiste aujourd’hui le pavillon du garde et les écuries qui ont été transformées en Centre de Résidence d’Écrivains Européens « Villa Marguerite Yourcenar ».

Suite aux vœux de Marguerite Yourcenar, l’emplacement du domaine est aujourd’hui un parc naturel au sein duquel il est possible d’admirer la floraison des jacinthes en mai, le sous-bois aux oiseaux, la grotte que l’auteur, enfant, fleurissait ; ainsi que les arbres, l’étang et les rhododendrons qui ont entouré les premières années de Marguerite Yourcenar dépeintes dans Archives du Nord

Le Musée Marguerite Yourcenar a été créé en 1985 à Saint-Jans-Cappel à l’initiative de Louis Sonneville, instituteur du village, pour rappeler que Marguerite Yourcenar a passé son enfance au Mont-Noir. Ce musée communal, ensuite associé à la Fondation Marguerite Yourcenar, a étendu sa vocation à la préservation du patrimoine littéraire et naturel chérit par l’auteur. Le château des Cleenewerk de Crayencour, au sommet du Mont Noir, dépendait administrativement du village de Saint-Jans. Le musée est géré par l’association des Amis du Musée de Marguerite Yourcenar qui promeut le développement culturel et garantit la pérennité du musée. Le Musée de Saint-Jans-Cappel et le CIDMY travaillent en étroite collaboration afin de permettre au public de connaître la vie et l’œuvre de Marguerite Yourcenar. Le musée offre la possibilité d’accéder à une exposition permanente sur l’enfance de l’auteur et son parcours d’écrivain ; une pièce reconstitue un concentré de « Petite Plaisance ». Une vidéo retraçant le parcours de Marguerite Yourcenar y est proposée aux visiteurs ainsi que des promenades de groupes sur le « Sentier des Jacinthes ».

 

« Ici, il y a comme en Hollande, comme dans la Flandre belge, je dirais même dans le Danemark, ces immenses paysages plats avec de grands ciels, où les nuages changent sans cesse l’immensité du ciel, l’humilité et la modestie, et en même temps, la solidité des constructions humaines paysannes, la beauté des arbres, la beauté des grandes rangées d’arbres dessinant, en quelque sorte, la ligne de l’horizon et la beauté d’une atmosphère qui change sans cesse, comme dans certains tableaux du XVIIè siècle, qui ont merveilleusement senti cette beauté particulière du Nord.  » Seul obstacle naturel – et, à chaque siècle, obstacle stratégique aussi – sur ces terres basses, surgit la quadruple vague de ces monts de Flandre « qu’ailleurs on appellerait des collines ».  

 On entre à pied dans le parc en contournant le « joli pavillon de concierge » mentionné par l’affiche de la mise en vente du château, où habitait Marie Joye, la fille des gardiens. La petite fille du château, que les habitants de Saint-Jans-Cappel appelaient au début du siècle – et que certains évoquent encore ainsi aujourd’hui- « T Meisje van’t Kasteel », était sa compagne de jeux. Elles se reverront avec bonheur en 1954, en 1968, en 1980…

 En contrebas, la bergerie abritait alors « un gros mouton tout blanc qu’on savonnait chaque samedi dans la cuve de la buanderie » (Quoi ? L’Eternité). Ce bâtiment est en briques rouges, matériau caractéristique de la région et qui fut utilisé pour le château, bien sûr, mais aussi pour les dépendances encore visibles aujourd’hui : le pavillon de concierge, les écuries, le chalet aux chèvres, le chalet aux roses. Derrière le mur, on peut encore emprunter l’allée qu’évoque Marguerite lorsqu’elle retrace le matin joyeux d’une journée de septembre 1866 qui s’achève en tragédie, puisque Gabrielle, la sœur aînée de Michel de Crayencour, y a trouvé la mort : « la petite cavalcade s’ébranle gaiement le long de l’allée de rhododendrons qui mène à la grille » (Archives du Nord). Au-dessus des écuries, une petite clairière : surplombant le théâtre de verdure, le mur de fondation de l’ancien château des Crayencour se devine plus qu’il ne se voit.

 

« Noémi, Michel, Marguerite, Azélie, Barbe, le vieux cocher Achille, le chauffeur César qui réussissait auprès des femmes, … c’était ici. Azélie, la garde experte en puériculture, que Michel a engagée quand sa jeune femme décida de rentrer à Bruxelles accoucher dans le voisinage de ses sœurs, a consenti à venir passer l’été au Mont-Noir pour former Barbe, naguère femme de chambre de la morte, maintenant promue au rang de bonne d’enfant. ces deux personnes, servies par les autres gens de maison, logent avec la petite dans la grande chambre ovale de la tour, fantaisie gothique de ce château louis-philippard  » (Quoi ? L’Eternité).

Une lettre qu’adresse Marguerite Yourcenar, le 23 décembre 1980, à son ami de Saint-Jans-Cappel, Louis Sonneville, fait part de l’émotion ressentie après avoir passé quelques heures sur ce Mont-Noir où elle gambadait, petite fille :

 

« dites à Monsieur et Madame Dufour (en 1980, ils étaient propriétaires de la villa édifiée au-dessus des anciennes écuries du château) que l’un des plus beaux moments de la journée a été celui où j’ai pu considérer un peu longuement, d’une fenêtre de leur chambre à coucher, le paysage presque identique à celui que je regardais de ma chambre d’enfant. Le temps était aboli » 

un paysage dessiné comme ceux des albums de Croy avec, au premier plan, un verger, au second plan des prés et des bois, le village de Saint-Jans-Cappel et, à l’arrière-plan, le beffroi de Bailleul, des champs, des terrils du pays minier, les collines d’Artois.

Non loin, se dressent deux édicules : vers le bas, un joli kiosque de briques et de tuiles, le chalet aux chèvres, vers le haut, un surprenant cabinet d’aisance à deux entrées -celle des maîtres et celle des domestiques-, poétiquement baptisé le chalet aux roses, qui porte la date de 1858.

 

 

« Le Mont Noir dont j’ai une connaissance intime puisque c’est sur lui que j’ai vécu enfant ».
(Archives du Nord)

 » Mais que voudrais-je revoir ? Peut-être les jacinthes du Mont Noir ou les violettes du Connecticut au printemps « .
(Les yeux ouverts) 

 

 

 

  

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