Maisons d écrivains

Lytton Edward Bulwer

Edward Bulwer Lytton – Knebworth House

 

Biographie d’Edward Bulwer Lytton.

 

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« Le dialogue véritable consiste à s’appuyer sur l’idée de son interlocuteur, non à la démolir ».

 

Edward Bulwer-Lytton naît le 25 mai 1803 à Londres, au 31 Baker Street. Il est le troisième fils d’Elysabeth Barbara Lytton et du general Wiliam Earle Bulwer. L’année suivante, ce dernier obtient le commandement militaire de la région du Lancashire, dont il prépare la défense en prévision d’une éventuelle invasion par les troupes françaises. Après avoir été élevé à la pairie, Lord Bulwer décède le 7 juillet 1807. Son fils Edward entre en 1812 à la Hooker’s school de Rottingdean, avant d’être confié aux bons soins du révérend Charles Waddington, à Ealing, en 1819. Cette éducation classique lui permet d’entrer au prestigieux Trinity College de Cambridge en 1822.


Initié très tôt par sa mère à la littérature, l’enfant est considéré comme un génie précoce au sein de sa famille. Pendant son adolescence, il rédige des poèmes aux accents byroniens, suivant la mode du temps. « Ismael », an oriental Tale, with others Poems » est d’ailleurs publié en 1820. Ce premier volume, qui lui vaut les éloges de Walter Scott, est suivi trois années plus tard par « Delmour, a Tale of a Sylphid, and other Poems ». Au mois de juillet 1825, Bulwer-Lytton obtient également le prix du Chancelier pour son recueil intitulé « Sculptures ». Ce dernier est cependant sévèrement critiqué dans les colonnes du très influent Fraser’s Magazine.

Le jeune homme a une liaison avec Lady Caroline Lamb, mais c’est avec une amie de celle-ci, Rosina Doyle Wheeler, qu’il se marie le 30 août 1827 à l’église St James de Londres. Cette union cependant s’est faite sans l’assentiment de la mère d’Edward Bulwer-Lytton, qui refuse l’idée d’une belle-fille de confession catholique. Elle supprime d’ailleurs la pension jusque là versée à son fils. Pendant les deux années qui suivent, celui-ci vit en compagnie de son épouse à Woodcot House, près de Pangbourne. A partir de 1829, le jeune couple s’installe ensuite au 36, Herford Street, à Londres. Un fils naît le 8 novembre 1831, qui est prénommé Robert.

Au cours de ces années, Bulwer-Lytton s’essaie à la prose avec « Rupert de Lindsay » en 1825, puis « Falkland » en 1827. Il rédige également un roman historique, « Devereux », publié au mois de juin 1829 et dont l’intrigue se déroule au temps de la reine Anne. Avec « Paul Clifford », qui lui a été inspiré par un fait divers, l’écrivain milite pour la réforme du système judiciaire anglais au mois d’août 1830. L’année suivante, alors que le New Monthly Magazine s’attache sa plume, celui qui se donne des allures de dandy entre en politique, étant élu au Parlement grâce au soutien du parti Whig.

Poursuivant son travail d’écriture, Bulwer Lytton publie en 1832 « Eugene Aram ». Une controverse naît à propos de ce dernier roman psychologique, dont le personnage principal est un meurtrier. Il s’occupe également à quelques travaux d’érudition. Une « Histoire de l’Angleterre » paraît en 1833, suivi par « Athens, Its Rise and Fall » en 1837. L’écrivain voue en effet une grande passion a ces deux périodes de l’histoire : le Moyen Age et ses mystères suivant la mode romantique, ainsi que l’Antiquité gréco-romaine à laquelle le prédispose son éducation classique. En 1834 d’ailleurs, c’est la ville ensevelie de Pompéi, dont les fouilles se poursuivent, qu’il fait revivre dans « The Last Days of Pompeii ».

Comme ses œuvres précédentes, celle-ci connaît le succès. Mais cette réussite littéraire ne permet tout de même pas à Edward Bulwer-Lytton de vivre de son art et de sa production. S’il s’intéresse au passé, lui, qui siège au Parlement, ne s’investit pas moins dans les querelles et les controverses de son temps. En 1838, peu après l’avènement de la reine Victoria, sont ainsi adoptées par les représentants des Communes les dernières modalités de l’abolition de l’esclavage et de la traite dans les colonies britanniques. Ceci clôt un long débat dans lequel l’écrivain s’était beaucoup impliqué. En 1841 cependant, s’achève son deuxième mandat.

Bulwer Lytton s’est séparé de son épouse en 1836, ce qui lui permet de revenir au château familial de Knebworth. A la mort de sa mère, il devient baron. Au cours de ces dernières années, l’écrivain s’est essayé avec succès à la comédie dramatique, grâce notamment au soutien dispensé par William Charles Macready, le directeur du Covent Garden. « The Lady of Lyons » triomphe ainsi sur la scène du théâtre, à partir du 15 février 1838. C’est ensuite « Richelieu », une pièce en cinq actes, que le public anglais acclame le 7 mars 1839. Au mois d’octobre suivant, au théâtre d’Haymarket, est également présenté « The Sea Captain, or The Birthright ».

Cette dernière œuvre lui vaut les moqueries de William Thackeray dans The Yellow Plush Papers. Aussi l’écrivain prolixe revient alors au roman avec « Night and Morning » en 1841, « Zanoni » l’année suivante ou « Lucretia, the Children of the Night » en 1846. En 1848, « Harold » conte l’histoire de la conquête de l’Angleterre par les Normands. Le très réputé Blackwood’s Edinburgh Magazine publie également certains de ces textes en feuilletons : « The Caxtons, a family picture » à partir du mois d’avril 1848 ou « My Novel by Pisistratus Caxton, or Variety in English life » du mois de septembre 1850 au mois de janvier 1853.

Après avoir rejoint les rangs du parti conservateur, Edward Buwer-Lytton est réélu au Parlement à Hertfordshire en 1852, un mandat qu’il conservera jusqu’en 1866. L’année suivante, il publie une autobiographie en quatre volumes, sous le titre de « My Novel ». Entre 1858 et 1859, sous le gouvernement de Lord Derby, aux cotés de Benjamin Disraeli, Bulwer-Lytton se voit confier le poste de Secrétariat aux colonies. A ce titre, il nomme New Caledonia, le nouveau territoire situé dans l’Océan Pacifique et rattaché à la couronne, où viennent d’être découverts des gisements aurifères. Sous son mandat, le 19 novembre 1858, est également aboli le privilège de l’E.I.C., la Compagnie des Indes britanniques.

Au moment où il achève son mandat, Edward Bulwer-Lytton, tout comme son père au début du siècle, est élevé à la pairie. Il fait alors son entrée à la Chambre des Lords. Devenu l’ami du romancier Charles Dickens, il publie dans le journal de celui-ci, All the Year around, son nouveau roman d’épouvante, « A Strange Story ». Le 15 janvier 1870, l’écrivain est admis dans l’ordre de St Michael et St Georges. Insigne honneur pour un anglais. Lord Buwer-Lytton rédige encore « Caxtoniana » en 1863, « The lost Tales of Miletus » en 1866. En 1871, « The Coming Race » (La Race futuriste) est un roman d’anticipation, un genre, le seul peut être, auquel il ne s’était pas encore essayé. La santé de l’écrivain décline à cette époque, ce qui l’oblige à prendre chaque année les eaux à Spa, sur le continent.

Lord Buwer-Lytton décède le 18 janvier 1873 à Torquay, dans sa soixante-dixième année.

 

Knebworth House sa demeure.

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Knebworth House est située dans le Hertfordshire en Angleterre. Cette demeure appartient aux Lytton depuis plus de 500 ans. Robert Lytton a combattu aux côtés de Henry Tudor à la bataille de Bosworth en 1485, et quand celui-ci devint Henri VII, il resta un de ses fidèles compagnons. Les bonnes grâces du Roi lui permirent d’acheter Knebworth House en 1490.

De nos jours, Knebworth House est connue dans le monde entier grâce à son festival de rock qui a lieu chaque année en été et où les plus grandes vedettes viennent chanter, mais peu connaissent sa véritable histoire.

Ce chateau est unique. A l’origine un manoir de briques rouges de style Tudor, qui a été transformé en 1843 en la demeure gothique que nous pouvons admirer aujourd’hui, avec ses tourelles, ses griffons et ses gargouilles. A l’intérieur, on y retrouve l’atmosphère de son origine médiévale.

L’extérieur romantique de la demeure ne prépare guère le visiteur à la découverte de l’intérieur, en effet cette façade du 19ème siècle ne laisse pas présager la découverte de  500 ans d’histoire britannique. Chaque génération de Lytton a laissé une trace de son époque, un salon Edwardien que suit un bureau victorien, une chambre à coucher géorgienne que précède un hall jacobéen…

La disposition actuelle des jardins date des époques victorienne et edwardienne, avec quelques rajouts et améliorations plus récentes. A leur apogée victorienne, ces jardins étaient réputés par leur disposition à l’italienne. En 1911, Edwin Lutyens, architecte edwardien, a simplifié la partie centrale. Depuis 1980, un vaste programme de réhabilitation a été mis en ouvre afin de retrouver la splendeur d’antan et le plaisir de parcourir en flânant ces magnifiques jardins. Enfin, dans le parc de 250 acres, plus de mille cerfs vivent en liberté.

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Site officiel de Knebworth House.

 

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