Biographie de Walter Scott.

 

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« La vie sans gaîté est une lampe sans huile ».

 

Issu d’une famille de militaires et de propriétaires terriens, Walter Scott fait ses études de droit à l’université d’Édimbourg, de 1786 à 1792. Cependant, son imagination est éveillée, dès l’enfance, aux traditions de l’Écosse, et sa vocation littéraire se précise au cours de promenades où il recueille les légendes et les ballades, les récits des batailles et les histoires des anciens héros de l’Écosse.


En 1792, il est admis au barreau d’Édimbourg, il épouse, en 1797, Marguerite Charlotte Charpentier, jeune calviniste française que la Révolution avait contrainte à chercher refuge en Grande-Bretagne, et dont il fit la connaissance aux lacs de Cumberland. Il entre dans la magistrature en 1799 et publie bientôt des traductions de Goethe (Goetz von Berlichingen) et de Bürger (Lenore).

Des années durant, Walter Scott explore les terres les plus fermées et les plus mystérieuses de la frontière occidentale anglo écossaise, se fait raconter les vieilles ballades populaires par les paysans et les bergers, dont la langue est souvent archaïque. Ces ballades, il les transpose ensuite dans les deux volumes des « Chants de la frontière écossaise » en 1802-1803, qui le font connaître. En 1805, il fait paraître sa première oeuvre originale, « Le Lai du Dernier Ménestrel », long poème mélancolique célébrant l’histoire du dernier barde pauvre, humilié, errant, et qui va mendier son pain de porte en porte, accordant pour l’oreille du paysan la harpe dont jadis les rois s’émerveillaient.

Dès lors, les poèmes se succèdent : en 1810, « La Dame du Lac », poème en six chants, rempli d’épisodes romanesques et de légendes écossaises, en 1811 « La Vision de Roderick » en 1813 « Le Mariage de Triermain » et « Le Lord des Îles », en 1815 « Harold l’Intrépide ». Toutes ces oeuvres participent de la même inspiration, et l’art avec lequel Walter Scott évoque et peint le passé, le charme de la description, l’aisance et la sobriété de ses vers, le mettent au premier rang des poètes romantiques. Cependant, la gloire de Lord Byron, depuis 1812 et la publication du « Chevalier Harold » menacent la carrière poétique de Walter Scott. Alors il renonce à la poésie et se tourne vers un autre domaine. Il devient ainsi le créateur du roman historique et le plus célèbre romancier de son temps.

L’écrivain reprend un manuscrit qu’il a rédigé vers 1805 et qui est le premier état d’un roman. C’est « Waverley » , qui paraît sans nom d’auteur, en 1814, et dont la grande faveur le pousse aussitôt à écrire une série d’œuvres romanesques, d’atmosphère écossaise, signées « par l’auteur de Waverley »: « Rob Roy » (1818), « la Fiancée de Lammermoor » (1819).

Avec « Ivanhoé » (1820), où le romancier fait revivre l’Angleterre de Richard Ier et la rivalité des Saxons et des Normands, il atteint l’apogée de la célébrité. Dans l’un de ses romans les plus connus, « Quentin Durward » (1823), il décrit la France de Louis XI, à travers les aventures d’un archer écossais de la garde du roi.

Enrichi par ses œuvres, il achète le château d’Abbotsford, où il mène une vie de grand seigneur. Mais la faillite de son éditeur, auquel il est associé, le ruine (1826). Walter Scott tient à faire face à toutes ses obligations financières, et il entreprend un labeur extraordinaire qui l’épuise bientôt. Il meurt le 21 septembre 1832. Ainsi, son œuvre romanesque (menée de front avec d’importants travaux historiques) aura été accomplie en une quinzaine d’années.

Ses qualités d’inépuisable invention, de reconstitution historique et d’humanité savoureuse ont fait de lui, pendant une génération, le maître incontesté du roman et l’ont rendu extrêmement populaire. Walter Scott possède, avant tout, le don de la vie: sa connaissance approfondie de l’histoire écossaise, des mœurs, des coutumes et des légendes lui permet de réinventer une atmosphère, une vision – qui retient et captive le lecteur. Si la psychologie apparaît superficielle, il fait preuve d’un réel talent pour composer un tableau, animer quelques figures prestigieuses de rebelles, de nobles ruinés, donner au dialogue une valeur dramatique.

Walter Scott exerça une influence profonde non seulement sur ses successeurs anglais du XIXe siècle, mais aussi en France, où ses romans, sous la Restauration, ont eu un succès considérable et ont influencé toute une génération d’écrivains romantiques. Alfred de Vigny, Victor Hugo, Balzac, qui lui rendit hommage dans l’avant-propos de la Comédie humaine, ont reconnu en Walter Scott le maître du roman historique.

 

Le château d’Abbotsford 

 

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En 1811 Walter Scott réalise son vœu le plus cher : devenir un Laird. Il achète, pour 150 livres, un cottage de quatre pièces, Cartley Hole Farm, sur les bords de la rivière Tweed, entre Kelso et Melrose, qu’il agrandit et qui deviendra Abbotsford.

Immédiatement, il commence des projets d’agrandissement, d’embellissement, d’achats de terres et de plantations d’arbres qui vont l’occuper onze ans.

William Atkinson  en fut l’architecte, et George Bulloch le conseiller pour l’ameublement, ce sont des artisans locaux qui ont mené à bien les travaux.

A peine 5 mois après la mort de Sir Walter Scott, la maison a été ouverte au public, et son succès depuis ne s’est pas démenti. La maison contient une collection impressionnante de reliques historiques, d’armes et d’armures (entre autres le pistolet de Rob Roy et l’épée de Montrose) et une bibliothèque riche de plus de 9000 volumes rares.

 

Le public peut visiter le bureau de Sir Walter Scott, le hall d’entrée, la bibliothèque, la salle de réception, la salle d’armes et la salle à manger où Sir Walter Scott s’est éteint le 21 septembre 1832.

La chapelle a été rajoutée à la maison en 1855, par la petite fille de Walter Scott, Charlotte, et son mari James Hope Scott. Ceux-ci étaient Catholiques, alors que Sir Walter Scott était Presbytérien. Le Cardinal Newman, ami proche de la famille y a célébré la Messe en de maintes occasions. Sur le manteau de la cheminée on peut lire la devise de la famille Hope : « At spes non fracta » (Mais mon espoir n’est pas brisé).

 

 

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Abbotsford House

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