Les livres de Léon Tolstoï chez Amazon
Anna Karénine
En gare de Moscou, deux jeunes gens s’aiment au premier regard. Femme d’un haut fonctionnaire, ornement de la société tsariste de son temps, Anna Karénine éblouit le frivole comte Wronsky, par sa grâce, son élégance et sa gaieté. A ce bonheur, à cette passion réciproque porteuse de scandale et de destruction, ils ne résistent pas longtemps. En écho à cette tragédie programmée, on entend toute l’âme d’un peuple et les premiers craquements de l’Empire russe en train de se lézarder. L’inoubliable Anna Karénine, c’est l’apogée du génie littéraire de l’auteur de Guerre et Paix.
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La mort d’Ivan Illitch – Maître et serviteur – Trois morts
Trois nouvelles, six morts exemplaires, dont celle d’Ivan Illitch l’agonie la plus célèbre de la littérature.La mort, la vie et son mensonge soit qu’au dernier moment on s’accroche encore à ce mensonge comme la vieille dame (Trois morts), soit qu’on s’en dépouille enfin, comme Ivan Illitch, soit qu’on meure, comme l’arbre, « paisiblement, honnêtement, en beauté ». »A la grâce de Dieu. Nous y passerons tous un jour ! »
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Les Cosaques
À travers les paysages du Caucase et le régiment de Cosaques auquel il est affecté, un jeune officier, Olénine, qui n’est autre que Tolstoï lui-même, découvre la splendeur du monde primitif. «Dieu que notre Russie est triste», soupirait Pouchkine ; le Caucase, c’est pour Tolstoï la découverte de la joie, l’oubli de l’accablant sentiment de culpabilité qui est au fond de l’âme russe. D’admirables évocations de nature. Le pittoresque éclatant des voyages romantiques. Et une histoire d’amour où nous voyons Olénine s’éprendre d’une jeune Cosaque, Marion, qui est pour lui le symbole d’une liberté encore insaisissable. Marion refusera d’épouser Olénine mais celui-ci ne l’oubliera jamais, et Les Cosaques sont le point de départ de l’évolution morale de Tolstoï.
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La Guerre et la Paix – Tome 1
1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d’une chronique familiale. Une fresque sociale où l’aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l’ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois.
1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l’intrigue psychologique, prend une dimension d’épopée historique et se change en récit d’une époque. La « Guerre » selon Tolstoï, c’est celle menée contre Napoléon par l’armée d’Alexandre, c’est la bataille d’Austerlitz, l’invasion de la Russie, l’incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes.
Entre les deux romans de sa fresque, le portrait d’une classe sociale et le récit historique, Tolstoï tend une passerelle, livrant une réflexion philosophique sur le décalage de la volonté humaine aliénée à l’inéluctable marche de l’Histoire ou lorsque le destin façonne les hommes malgré eux.
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La Guerre et la Paix – Tome 2
« Eh bien, mon prince, Gênes et Lucques ne sont plus que des apanages, des domaines de la famille Buonaparte. » Prononcés en français, ces mots par lesquels une grande dame de Saint-Pétersbourg accueille un ami au mois de juin 1805 nous plongent d’emblée dans l’atmosphère des salons aristocratiques. Mais ils nous disent aussi que, passé les scènes de la vie domestique et mondaine, le véritable sujet du roman sera l’Histoire et les hostilités entre la France de Napoléon et la Russie d’Alexandre Ier. En écrivant La Guerre et la Paix qui paraît de 1865 à 1869, Tolstoï fait concurrence à l’historien : il puise ses informations aux sources les plus sûres sans renoncer aux pouvoirs de l’imagination qui ouvre à une vérité supérieure. Et cette vérité-là désacralise les grands hommes : les événements qu’ils croient susciter, ils ne font que leur obéir. Au-delà de l’Histoire, enfin, reste la vie ellemême : inconnaissable, et l’évocation de sa complexité donne aussi tout son prix au roman.
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Enfance, Adolescence, Jeunesse
Né en 1828 à Isnaïa Poliana, dans la province de Toula, Léon Tolstoï partagea sa vie entre l’exploitation de son domaine familial, de nombreux voyages en Europe et la littérature. La Guerre et la Paix, paru en 1867, remporta un immense succès, confirmé par la publication d’Anna Karénine (1875-1877). Dans les dernières années de sa vie, son activité philanthropique et sociale va de pair avec ses œuvres pédagogiques et philosophico-religieuses. Il est mort en 1910.
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Résurrection
Jeune militaire respecté, le prince Nekhlioudov retourne goûter à la vie civile près de Nijni Novgorod. Il mène une vie agréable entre les réceptions mondaines, un mariage arrangé avec une jeune fille noble, l’esprit serein, dans l’attente d’un brillant avenir dans l’armée. Il est alors convoqué au tribunal pour y exercer son devoir de juré. Parmi les accusés figure son premier amour, la belle Maslova, qu’il a délaissée. Maslova avait dû fuir la maison des tantes de Nekhlioudov où elle travaillait en tant que domestique afin de subvenir aux besoins de leur enfant, finalement mort-né. Accusée d’homicide avec préméditation, elle doit être jugée par Nekhlioudov qui fait tout pour la sauver, en dépit de magistrats obtus. Alors que le non-lieu parait évident, ceux-ci oublient de l’inscrire sur le délibéré, et Maslova est condamnée au bagne. Nekhlioudov va tenter de racheter sa faute. Il ouvre les yeux sur la misère spirituelle du monde de plaisirs superficiels où il vivait jusqu’alors. Maslova, elle, ne lui pardonnera jamais sa » trahison « . Le prince finit par trouver une réponse à ses angoisses, non pas auprès des hommes, mais dans le Christ qui, en une nuit de lecture, à l’heure de la repentance, illumine son existence.
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La sonate à Kreutzer – Le bonheur conjugal – le Diable
Ce court recueil rassemble trois nouvelles autour du thème de l’amour.
– La première, le bonheur conjugual, adopte le point de vue d’une jeune fille faisant sa place dans la vie. C’est une histoire d’amour à la fois simple et profonde. L’intrigue n’est pas grandiose, mais le récit met en mot des émotions rarement racontées.
– La seconde, Sonate à Kreutzer, est sans doute le plus Dostoïevskien de textes de Tolstoi : Fiévreux et passionné. Un homme raconte son mariage jusqu’à ce qu’il ait « une révélation ». Les questions ici soulevées appartiennent à l’éternel de l’homme et de la femme. (Pour la petite histoire Ce récit sema la de zizanie dans le couple Tolstoï ; du reste, c’est compréhensible). Cette lecture aura certainement des résonances en vous.
– La dernière, Le Diable, est une très courte nouvelle sur la tentation sexuelle. Au fond, c’est un conte moral sur le distingo entre l’amour et la passion.
Les trois variations ont un fond moral. Pour autant, chacun en fera ce qu’il voudra.
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Que faire ? – La famine
Le peuple a faim parce que nous mangeons trop À la vue de cette faim, de ce froid et de cette humiliation de milliers d’hommes, je me convainquis que l’existence à Moscou de gens vivant de cette vie était un crime. Et nous, pendant ce temps, nous nous rassasiions de filets et d’esturgeons, et recouvrions nos parquets et nos chevaux de draps et de tapis. Quoi que pussent dire les savants du monde entier sur la nécessité d’un tel ordre de choses, cela était un attentat sans cesse commis et répété et moi, dans mon luxe, j’étais coupable non seulement de complaisance, mais encore de complicité. Le petit groupe d’hommes qui domine la masse des travailleurs, jouissant de tout ce qu’elle produit, vit dans l’oisiveté, dans un luxe insensé, et dépense inutilement et immoralement le produit du travail de millions d’êtres.
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Le réveillon du jeune Tsar et autres contes
Après une longue journée de réunions, décrets et audiences, le jeune tsar s’endort en attendant sa femme pour le réveillon. Lorsqu’il rouvre les yeux, il n’est plus dans son palais mais à la frontière avec la Prusse et voit un soldat tirer sur un contrebandier. Toute la nuit, il voyage ainsi à travers la Russie et prend peu à peu conscience du poids des responsabilités qui lui incombent…
Des contes d’une vérité poignante, témoins d’une époque en train de disparaître, par l’auteur d’Anna Karénine.
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Hadji Mourat
Hadji Mourat est un chef caucasien dont Tolstoï a fait le héros d’une ultime grande œuvre. Malgré ses dimensions modestes, elle nous présente un vaste et saisissant tableau de la » guerre de pacification » du Caucase, à laquelle le romancier avait lui-même pris part un demi-siècle plus tôt et dont il avait rapporté Les Cosaques. Le choix d’un tel personnage est profondément révélateur : sa mort héroïque en fait un symbole de la vie même dans ce qu’elle a de plus irréductible. Ce récit, que Tolstoï n’a cessé de récrire pour le rendre parfait, n’a rien perdu de son actualité : il permet de déchiffrer la cruelle histoire contemporaine.
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Aux travailleurs : Où est l’issue – Le grand crime
« La propriété foncière est une institution illégitime, pernicieuse, criminelle. Les ouvriers qui ont déjà abandonné la terre pour la fabrique ne sauraient eux-mêmes rien espérer des syndicats, associations, grèves, promenades enfantines du 1er mai avec drapeau déployé, etc. ; ce qui leur est nécessaire, c’est de chercher les moyens de s’affranchir de l’esclavage des fabriques et de revenir à la vie des champs. Or, ce qui s’y oppose le plus, c’est l’accaparement de la terre par les propriétaires qui ne la travaillent pas. C’est elle que les travailleurs devraient réclamer, exiger de leurs gouvernants ; et en l’exigeant, ils revendiqueraient d’ailleurs un bien qui leur appartient, le droit absolu, essentiel, propre à chaque animal : celui de vivre sur la terre et de s’en nourrir, sans avoir à en demander à quiconque la permission. »
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L’Evangile expliqué aux enfants
C’est en 1908 que Tolstoï publia ce récit limpide, philosophique et non ecclésiastique, qui expose la vie et la pensée originelle du Christ. Profondément croyant, l’auteur de La Guerre et la Paix avait rompu avec toutes les institutions religieuses qui étaient pour lui porteuses de violence, de mensonges et de tromperie du peuple. L’enseignement de l’Église est pour lui fondé sur des intérêts politiques, non sur la sagesse chrétienne. L’Église russe l’excommunia, ce qui le dressa plus encore contre tout système politico-religieux et le conforta dans ses convictions.
Refusant tous les miracles de la tradition chrétienne et les dogmes comme ceux de l’immaculée conception ou de l’infaillibilité pontificale, il élabora une philosophie chrétienne qui marqua le début des théories de la non-violence de Gandhi, notamment. Il refuse dans son exposé chronologique de la vie du Christ tout ce qui est contraire à la raison et pourrait servir à soutenir un système institutionnel et répressif.
La simplicité de son exposé, le retour à une sagesse chrétienne des origines débarrassée de ses superstitions font de cet exposé d’une centaine de feuillets un texte passionnant à la fois pour comprendre l’engagement de Tolstoï dans la vie sociale, politique, philosophique de son temps, et redonne aux texte évangélique toute son acuité philosophique en omettant tout ce qui relève des miracles édifiants.
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Qu’est ce que l’art ?
Ce livre un peu oublié de Léon Tolstoï est présenté par Michel Meyer comme un texte précurseur de l’esthétique moderne. Selon lui, Tolstoï pose la question essentielle de l’esthétique : comment définir l’art si on ne l’identifie pas à la beauté qui seule ne saurait tenir lieu de fondement à la théorie de l’art ? » Tolstoï a cherché à comprendre le sens de l’art et non à en étudier l’effet… Il a montré par sa réflexion que l’on devait pouvoir penser l’art en dehors du beau compris comme sentiment subjectif. «
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Contes et histoires vraies de Russie
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La Tempête de neige et autres récits
Dans ces nouvelles, qui contiennent toute une comédie humaine, les raffinements psychologiques et poétiques de l’auteur, ses contradictions idéologiques, son art du récit, Tolstoï met au point son art. Il y critique la civilisation contemporaine au nom de l’authenticité, de la spontanéité du sentiment, de la nature.
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Un musicien déchu
Au cours d’une soirée où la meilleure société de Petersbourg essaie de tromper son ennui, un vagabond sentant l’alcool et la crasse fait irruption au milieu des danseurs et s’empare d’un violon. Dès les premières notes, il se révèle être un musicien de génie et transporte l’assemblée dans un monde de fantasmagories étranges. Fasciné, un jeune homme décide de l’aider à renouer avec sa carrière brisée. En vain. Déchiré par un amour impossible, l’artiste extravagant est déjà ailleurs… S’inspirant de la figure d’un pianiste allemand qu’il rencontra, Tolstoï brosse un étonnant portrait d’artiste marginal et évoque la puissance de la musique, dépassant celle des mots.
Parmi les milliers de lettres que Tolstoï écrivit à ses correspondants du monde entier, célèbres ou inconnus, les 840 lettres qu’il envoya à son épouse de 1862 à 1910, occupent une place à part et brossent un portrait intime de l’auteur de La Guerre et la Paix. Vivant fréquemment dans deux lieux différents, Tolstoï dans le domaine familial notamment, quand sa femme était à Moscou avec les enfants, l’un et l’autre se donnent des nouvelles de leur vie quotidienne. Parmi cette masse, une cinquantaine de leurs lettres, pour la plupart inédites, sont passionnantes ; car elles illustrent les profondes dissensions du couple, lorsque Tolstoï se sent de moins en moins compris par sa femme. Lui, écrivain mondialement connu, devient le prophète d’un christianisme épuré, un apôtre de la non-violence, critiquant les fondements idéologiques et économiques de la société de son temps, jouant à la fin de sa vie un rôle politique et social considérable, quand sa femme demeure une mondaine, attachée à ses privilèges de grande aristocrate. Le fossé qui se creuse entre eux s’exprime dans ces lettres dans lesquelles Tolstoï se livre totalement, évoquant sa vie intime, son œuvre, ainsi que les relations tumultueuses avec son épouse. Lettres étonnantes, parfois violentes, toujours dans l’essentiel, elles permettent de mieux comprendre l’un des plus grands écrivains de tous les temps. Elles sont accompagnées d’extraits des lettres de Sofia Tolstoï.
La plupart des écrits où Tolstoï exprime ses idées anarcho-pacifistes n’ont pas été publiés en français depuis environ un siècle. Le présent recueil donne aux lecteurs contemporains l’occasion de découvrir cet aspect méconnu mais fascinant de son oeuvre : le Tolstoï libertaire, hérétique, censuré par l’État, excommunié par l’Église, qui rêvait d’un monde sans violence où triompheraient l’amour, la paix et la fraternité universelle.
En 1855, Léon Tolstoï participa à la défense de Sébastopol, dont la chute mit fin à la guerre de Crimée. Quinze ans plus tard, il écrira la vaste fresque de Guerre et Paix. Ces Récits de Sébastopol en sont la préfiguration. On y trouve déjà la tonalité et le rythme du grand roman à venir. On y discerne aussi le même mélange de scènes guerrières et de tableaux intimes.
Dans la dernière période de sa vie, Tolstoï se focalise de plus en plus sur des considérations d’ordre philosophiques et éthiques. Écrit quelques années avant la mort de l’écrivain en 1910, Le Faux Coupon est une parabole qui illustre trois thèses éthiques d’une actualité permanente : la responsabilité de l’homme pour le moindre de ses actes et leurs conséquences, le fondement de la morale dans l’amour intuitif du prochain et non dans une théorie rationnelle, la non-résistance au Mal comme l’un des éléments essentiels du Bien.
Outre sa portée philosophique, ce texte, par sa densité et son architecture spécifique, inhabituelle pour Tolstoï, préfigure la littérature moderniste et constitue une expérimentation littéraire originale.
Point final dans l’oeuvre de Tolstoï, Du suicide fut rédigé en 1910, quelques mois avant sa mort. Il revient une fois encore, avec un ton violent et dépouillé des artifices du style, sur cette question qui l’a souvent hanté. Dans ce texte, Tolstoï répond à de nombreux correspondants, candidats au suicide, qui s’adressent à l’écrivain devenu à l’époque un sage connu dans le monde entier. Tolstoï écrit ce texte pour dénoncer la folie du monde, et son analyse relie constamment la question politique à la problématique personnelle.
J’ai 46 ans aujourd’hui. à l’age de 16 j’ai lu un livre ecrit par Leon tolstooï intitullé ( un comte qui voulait vivre en paysan) . J’aimerai tellement le relire à nouveau, mais ne le trouve nul part, ai je oublié le titre? Avez vous d’autres livres de tolstooï ?
Bonjour 🙂
A ma connaissance il ne s’agit pas d’un livre de Tolstoï, mais d’un livre de Morris Philipson et vous pouvez le trouver ci dessous en cliquant sur le lien :
Léon tolstoï – le comte qui voulait vivre en paysan.