Les livres de Louis Pergaud chez Amazon
De Goupil à Margot
De merveilleux récits animaliers, par l’auteur de la célèbre Guerre des boutons. On ne peut oublier Goupil, ce renard qu’un braconnier a affublé d’un grelot fatal, ou le calvaire de la pie Margot tombée entre les mains des hommes.
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La guerre des boutons
Cela fait des générations que les enfants de deux villages voisins, ceux de Longueverne et de Velrans, se font la guerre. Une histoire de tradition sans doute, pour une guerre qui, bien qu’enfantine, n’en reste pas moins d’un grand sérieux. Moins sanglante que celle des adultes bien sûr, mais tout aussi dangereuse pour l’amour-propre de ceux qui, prisonniers, se retrouvent à la merci de leurs ennemis ! En effet, le butin de guerre des deux armées est constitué des boutons et lacets, attributs indispensables sans lesquels les malheureux tombés aux mains de l’ennemi se voient obligés de s’enfuir tout nus, et même parfois copieusement fessés !
De batailles perdues en revanches, cette guerre épique et truculente rythme la vie des enfants de ces deux villages, menée par des personnages hauts en couleur comme Lebrac, Petit Gibus, Grand Gibus, La Crique ou Camus. On ne peut s’empêcher de rire à certaines des ruses inventées par ces jeunes stratèges mais aussi de s’apitoyer sur le sort des pauvres victimes. Certaines des expressions sont crues comme l’a voulu l’auteur et comme il le précise :
J’ai voulu faire un livre sain, qui fût à la fois gaulois, épique et rabelaisien ; un livre où coulât la sève, la vie, l’enthousiasme… Aussi n’ai-je point craint l’expression crue, à condition qu’elle fût savoureuse, ni le geste leste, pourvu qu’il fût épique.
Un classique de la littérature pour enfants pour tous ceux qui ne craindront pas de s’écarter d’une certaine pudeur verbale.
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Le roman de Miraut
L’auteur de La Guerre des boutons raconte ici l’histoire inoubliable et émouvante d’un chien et de ses maîtres. Miraut, donné à des paysans, devient tueur de poules et braconnier. On s’en débarrasse en le vendant. Mais il revient toujours près de son ancien maître.
Quand il comprend qu’on ne veut plus de lui, il hurle de faim et de douleur dans les bois, pendant que l’homme et la femme tremblent en silence dans leur maison. Qu’adviendra-t-il de Miraut ?
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Les Rustiques : Nouvelles villageoises
Cent ans après sa parution, La Guerre des boutons fait toujours florès. Grâce au cinéma – deux adaptations du roman sont à venir, après les trois déjà existantes -, le nom de Louis Pergaud résonne encore, et ce conteur savoureux de l’enfance, des bêtes, et de la vie campagnarde, à l’orée du XXe siècle, a de quoi séduire de nouveaux lecteurs. C’est un classique, mais certaines de ses oeuvres, moins connues, méritent d’être redécouvertes. Telles Les Rustiques, «nouvelles villageoises» qui narrent, avec truculence, des aventures rurales dont les héros sont des chasseurs maladroits, des ivrognes philosophes, des gosses roublards, des paysans solides ou madrés, toute une humanité vivante, drôle souvent, et aussi émouvante. Dans la région de Franche-Comté, et au temps d’avant la Grande Guerre, ces personnages au langage nourri d’une sève terrienne, populaire, et parfois patoisante, évoluent dans un décor et un pays qui va bientôt disparaître. Au-delà du plaisir qu’exprime le texte et de la chair comique de ces histoires, elles valent également comme documents pittoresques et sentis sur les moeurs et les manières d’un terroir et d’une époque.
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Carnet de guerre
Louis Pergaud a 32 ans lors de la mobilisation générale du 2 août 1914. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt en 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il part à Verdun le 3 août 1914. Dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, lors de l’attaque de la cote 233 de Marchéville, il disparaît dans la boue de la Meuse. En recevant la cantine militaire de son mari, sa femme Delphine trouva à l’intérieur le Carnet de guerre. Pergaud y rend compte de sa vie quotidienne : les corvées, les revues, la solidarité, les mesquineries de la vie en commun, la bonne santé et la crainte des maladies, la qualité du sommeil, la nourriture… Les phrases sont interrompues, heurtées, dictées par une urgence, comme hachées par l’éclat des obus ou les rafales de mitrailleuses. Enfin disponible dans son intégralité, ce Carnet éclaire la guerre d’une lumière brute et factuelle.
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La revanche du corbeau
Louis Pergaud est né le 22 janvier 1882 à Belmont, petit village du Doubs. Fils d’instituteur, il entre à l’école normale de Besançon en 1898. Il enseigne d’abord à Durnes puis à Landresse, village auquel il apportera la notoriété en lui donnant le nom de Longeverne dans la Guerre des boutons publié en 1912. Son premier recueil de nouvelles paru en 1909, «De Goupil à Margot, histoire de bêtes», obtient le prix Goncourt en 1910. Suivront «La Revanche du corbeau» (1911) et «Le Roman de Miraut» (1914). Il est mobilisé en août 1914 à Verdun. Dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, âgé de trente-trois ans, il trouve la mort à la tête de sa section, au cours d’une vaine attaque devant Marchéville (Meuse).
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