Les livres de DH Lawrence chez Amazon
L’amant de Lady Chatterley
« Époque essentiellement tragique que la nôtre », écrit Lawrence. A la vieille Angleterre aristocratique et rurale déjà meurtrie par l’industrialisation, la Première Guerre mondiale a infligé de profondes blessures. Les protagonistes de ce récit en sont marqués dans leur esprit, dans leur chair, et la déchirure se prolonge dans leur aventure intime.
L’Amant de Lady Chatterley est ainsi, pour le romancier, l’occasion de réaffirmer sa conception de l’amour physique comme moyen de retrouver le contact avec les forces instinctives et naturelles de la vie. Censuré pendant trente ans en Angleterre et aux États-Unis en raison de ses audaces de forme, le récit devait longtemps connaître un succès de scandale. Le lyrisme poétique de l’écrivain y trouve pourtant son ultime expression, un lyrisme provocant, véhément, parfois désespéré, à l’avant-garde de la croisade moderne contre l’intellectualisme.
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L’homme qui était mort
Dans L’homme qui était mort, le Sauveur, qui a beaucoup prêché et peu vécu, ressuscite plein de déception. Rempli d’amertume, l’âme éteinte, il part en quête de la vraie vie, de cet élan vital si cher à Lawrence qu’il a ignoré dans son premier séjour sur terre.
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L’épine dans la chair et autres nouvelles
Éperdu, en fuite après un grave incident, un soldat se réfugie chez la timide servante à laquelle il est fiancé. D’abord partagée entre son sens du devoir et son amour, la jeune fille finit par s’abandonner… L’auteur de L’Amant de lady Chatterley nous offre trois portraits de femmes prisonnières des convenances, mais aussi de leurs désirs.
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L’étalon
Le fossé se creuse entre Lou, Américaine indépendante d’esprit, et son freluquet de mari, Lord Carrington. Lou et sa mère – la maîtresse femme Mrs Witt- porte un regard peu amène sur le jeune élégant comme sur ses amis superficiels. Leur compagnie devient plus insupportable encore quand, un peu par ennui, un peu par défi, Lou fait l’acquisition d’un tempétueux étalon nommé St Mawr. Face à la robe sombre et à la puissance virile du cheval, à l’énigmatique simplicité du palefrenier, Carrington paraît toujours plus fade. Et le jour où le jeune lord, renversé et blessé par St Mawr, décide de s’en débarrasser, Lou doit choisir entre ses deux » mâles « . L’Etalon (1925) est considéré par les Anglo-saxons comme le chef-d’œuvre de Lawrence dans le domaine des shorts novels. Dans cette peinture sans concession de l’Angleterre pudibonde et hypocrite, des femmes fortes interrogent l’identité masculine, et l’érotisme affleure à chaque page.
L’homme qui aimait les îles
Si « aucun homme n’est une île », certains aspirent néanmoins à découvrir celle qui les rendra heureux. Le héros de ce récit, l’un des derniers et des plus intenses de David H Lawrence, a choisi de quitter le continent pour se tailler un royaume à sa mesure. Mais où trouver sa plénitude ? Comment être à soi-même un territoire fini ? Botaniste qui tente d’ordonner le chaos du monde ou maître qui organise son domaine au milieu de la mer, l’insulaire volontaire va ainsi aller, île après île, jusqu’au bout de son utopie personnelle. Voici un texte limpide, beau et méconnu où éclate le génie tourmenté de l’écrivain anglais, un texte à lire seul au milieu du monde.
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Femmes amoureuses I et II
En 1915, Laurence publie le premier volet de la grande fresque qu’il veut faire aboutir, après quatre générations, et à travers les couples qui les incarnent, à la figure d’Ursula, jeune femme moderne accédant enfin à la pleine conscience d’elle-même. Le roman est immédiatement saisi par la censure. Le second volet, écrit pendant l’apocalypse de la Grande Guerre, ne fera que pousser plus loin la volonté, toujours aussi actuelle, de rendre compte des expériences fondatrices de la personne, de « proclamer que les mystères et les passions de la chair sont aussi sacrés que les mystères et les passions de l’esprit ».
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Le serpent à plumes et autres oeuvres mexicaines
Le Serpent à plumes est l’un des plus grands romans qui aient été inspirés par le Mexique à un écrivain non mexicain ni latino-américain. Il demeure une oeuvre unique en son genre. Publié en 1926, Le Serpent à plumes est l’avant-dernier roman de D H Lawrence (1885-1930), antérieur de deux ans à son très célèbre Amant de lady Chatterley. L’histoire se déroule au Mexique, où Lawrence fit trois séjours lors des trois ans qu’il passa en Amérique du Nord (1922-1925). Kate, une Irlandaise en voyage, fait la connaissance de deux hommes, un érudit, Don Ramon, et un général, Don Cipriano, qui ont entrepris de créer une nouvelle religion, fondée sur le panthéon aztèque, et de réorganiser la société mexicaine selon cette nouvelle religion. Cette intrigue permet à Lawrence à la fois de brosser une fresque hautement colorée et luxuriante du Mexique des années 1920 et d’offrir une histoire dont la puissance et la violence sont à la mesure des dix ans de révolution et de guerre civile dont le Mexique sortait à peine lorsque Lawrence y séjourna. Les hymnes qui émaillent le roman sont au nombre des plus belles créations de Lawrence. Et les découvertes sensuelles de Kate préfigurent les grandes révélations érotiques de Constance Chatterley dans le roman qui fit scandale deux ans plus tard. Ce volume contient également les principaux autres textes écrits par Lawrence en Amérique du Nord : Matinées mexicaines, un livre de voyage, ainsi que la trilogie L’Amazone fugitive, L’Etalon, La Princesse, qui porte à la fois sur le Mexique et le Nouveau-Mexique. Dans ces trois récits, D H Lawrence décrit, à chaque fois, une femme en quête de son destin, même si cette quête la conduit à la mort (L’Amazone fugitive), ou à une expérience traumatisante (La Princesse), avec une conclusion plus optimiste, malgré tout, dans L’Etalon, un des plus forts textes méconnus du grand écrivain.
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Croquis etrusques
» Les représentations étrusques ont quelque chose de poignant. Ces léopards qui tirent leur longue langue ; ces hippocampes qui vont flottant ; ces daims mouchetés qui voudraient esquiver le coup au flanc ou à l’encolure : voilà qu’ils s’insinuent dans notre imagination pour ne plus en partir. Nous revoyons le profil ondoyant de la mer, les dauphins qui bondissent en virgule, le plongeur en sa chute si précise, le petit homme qui derrière lui gravit si vivement la roche… et puis, ces hommes barbus mi-allongés sur les lits de banquet, cette façon qu’ils ont de brandir l’oeuf mystérieux ! et ces femmes à la coiffure conique, quelle étrange manière elles ont de se pencher en avant pour des caresses dont nous ne savons plus rien ! Et c’est gaiement que les esclaves nus se baissent pour saisir les jarres de vin. Leur nudité est leur vêtement même, plus facile à porter qu’une étoffe… […] C’est comme si un courant puissant venu de quelque vie différente les traversait de part en part, sans rien de commun avec le courant superficiel qui nous anime aujourd’hui ; comme si les Etrusques tiraient leur vitalité de profondeurs inconnues dont l’accès nous est désormais refusé « .
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Lettres à Katherine Mansfield et JM Murry
» Je suis las et dégoûté de la personnalité sous toutes ses formes. Soyons libres et impersonnels, essayant de créer une vie nouvelle, une vie nouvelle en commun, un arbre de vie partant des racines qui sont en nous. Ma chère Katherine, vous savez qu’en tout ceci nous sommes vos amis sincères, et que ce que nous voulons, c’est créer une belle nouvelle vie en commun, le germe d’une nouvelle vie sociale. Mais il faut que nous développions nos racines les plus profondes sortant de l’inconscient et non pas des concepts conscients que nous appelons faussement notre moi. Quand vous reviendrez, je veux que vous veniez, vous et Murry, habiter avec nous ou près de nous. Ensemble, et non plus séparés. Vivons tous ensemble et créons un nouveau monde. Si cela est trop difficile en Angleterre, parce qu’ici tout est destruction, corruption et mort, partons pour la Floride, bientôt. Mais partons ensemble et restons ensemble, plusieurs ayant le même esprit. » Avec ma tendresse. D.H. Lawrence.
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Chère, ô chère Angleterre et autres nouvelles
La plupart de ces textes ont pour cadre l’Angleterre, et sont intimement liés à la guerre et à ses répercussions, bien que de manière le plus souvent indirecte. On y apprécie bien sûr le talent narratif et descriptif de Lawrence, mais également sa finesse d’analyse qui transparaît sous l’apparente simplicité des récits. D’une écriture souple, toute en nuances subtiles, où entrent continuellement en jeu l’instinct et l’inconscient, Lawrence dépeint par vagues, à traits rapides et sensibles, toute la gamme des émotions, et la passion dévastatrice qui naît inéluctablement de cet antagonisme qui caractérise les relations entre hommes et femmes. Il excelle à rendre vivante l’âme humaine avec la plus grande intensité, et, toujours, un sentiment inquiétant de catastrophe imminente.
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Lettres choisies
Trop souvent réduit à un livre sulfureux, D.H. Lawrence reste un inconnu célèbre. La lecture de sa correspondance devrait l’arracher aux images toutes faites : puritain scandaleux, prophète apocalyptique, apôtre préfasciste de la violence ou mystique du sexe, autant d’étiquettes qui ont souvent brouillé son message. A la différence de celles de Joyce ou de Virginia Woolf, ses lettres ont une rare qualité de jaillissement dans leur violence même. Chez un être qui mena toujours une vie de nomade, elles sont l’équivalent du journal qu’il était incapable de tenir et donnent à entendre une voix dans toutes ses dissonances. Que ce soit l’imprécateur féroce qui traite Joyce de » cochonnerie journalistique « , le visionnaire aux accents à la fois bibliques et nietzschéens, fasciné par le primitif et hanté par la barbarie, l’utopiste social qui veut construire » une grande architecture d’êtres vivants « , ou le poète de la » conscience phallique « , Lawrence parle ici tout entier dans la moindre de ses phrases, faisant fi des ruses et stratégies, appliquant à lui-même la règle qu’il recommande à Dorothy Brett : » Tout ce qui est partiel est une trahison. «
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Poèmes : Edition intégrale
D.H. Lawrence ou le malentendu. Le succès de scandale de son dernier roman – L’Amant de Lady Chatterley – continue d’étouffer sous les vapeurs de soufre l’essentiel de son œuvre: la poésie, dont la pulsation anime son écriture d’un bout à l’autre de sa vie brève. Un millier de poèmes pour suivre la trajectoire d’un météore, voir s’esquisser la métamorphose d’un monde et d’un homme. D’abord, les tourments du désir éveillant la chair à l’âpreté et au lyrisme du » démon » poétique de la jeunesse: le fils de mineur oscille entre la préciosité et les accents rugueux du dialecte populaire. Ensuite, une période sombre: la mort d’une mère adorée plonge le poète dans un deuil poignant ; les grondements de la » grande » Guerre exhalent la haine et la folie. L’histoire d’amour de Lawrence avec l’Angleterre finit par un divorce retentissant: peu de poètes ont autant fustigé le mercantilisme, la déshumanisation, l’hypocrisie. Mais le parcours du rebelle séduit surtout par sa face solaire. Ses noces tumultueuses se placent sous le double signe de la rupture et de la découverte d’un Nouveau Monde. L’infatigable arpenteur de continents s’initie aux oubliés de l’histoire – Étrusques ou Aztèques -dont sa poésie ressuscite l’élan. Répudiant l’anémie d’un christianisme morbide, il ressuscite les divinités de la vie et noue un stupéfiant dialogue avec les animaux et les plantes. Les ultimes retrouvailles avec la Méditerranée antique. étincelles arrachées à la mort par cet être en perpétuel sursis. laissent éclore une poésie mystique d’une intensité admirable. En nous léguant ces frêles flammes en suspension dans les ténèbres, le poète nous transmet le feu de la vie. Jusqu’ici, seules quelques poignées de ces merveilles avaient vu le jour en langue française. Pour la première fois, une traduction de l’intégrale de poèmes de D.H. Lawrence révèle toutes les facettes de ce génie multiforme de la littérature. Celui dont l’emblème fut le Phénix méritait bien cette résurrection.
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Kangourou
En 1922, Lawrence et sa femme séjournent trois mois en Australie, c’est là qu’il écrira ce livre, le plus politique de tous. où il renvoie à dos fascisme et communisme.
L’arc en ciel
À travers l’histoire de trois générations de femmes, Lydia, Anna et Ursula, D. H. Lawrence livre le premier volet de sa grande fresque des femmes amoureuses. Dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle, en pleine mutation, qui, progressivement, passe d’un monde rural à la société industrielle, Ursula Brangwen réalise enfin les aspirations de sa mère et de sa grand-mère, et incarne une jeune femme moderne accédant enfin à la pleine conscience d’elle-même. Paru en 1915, L’arc-en-ciel est immédiatement censuré et interdit, en raison d' » outrances » qui paraissent aujourd’hui bien timides. D. H. Lawrence, par la force d’un art qui est toujours au plus près de la vie, par la volonté presque forcenée de rendre compte de ce qui se passe au plus profond d’un être, n’a de cesse de » proclamer que les mystères et les passions de la chair sont aussi sacrés que les mystères et les passions de l’esprit « .
Le renard
Deux jeunes citadines rachètent une ferme dans la campagne anglaise, où elles vivent tant bien que mal. À la fin de la Première Guerre mondiale, le retour d un jeune soldat amène une intrigue où la volonté de domination tiendra une place capitale. Pour Lawrence, la séduction n a rien d un art ; elle renvoie à quelque chose de profondément animal en chacun de nous, au-delà des affinités amoureuses, et d ailleurs de tout comportement sensé..
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Etre vivant
Je meurs d’envie d’être bolcheviste
Pour mettre le feu au tas d’ordures puant qu’est ce [monde abject
En une myriade de points écarlates,
Un bolcheviste, une tête de sauge,
Pour embraser le monde d’un fer qui l’anéantira. J’ai hâte de voir brûler ces trop-pleins débordants Et ces foultitudes repues et grouillantes
Comme un champ de mauvaises herbes immondes Réduites en cendre,
Et puis de voir germer les âmes nouvelles, les âmes vraies.
Assez de ce vaste carré de choux pourrissant qu’on
[appelle le monde ;
Que renaissent de cette friche balafrée de cendre
Des âmes neuves et farouches.
Mais sans une trace d’égalité obscène,
Sans un souffle, plus obscène encore, de perfection
[humaine.
Je salue la fleur rouge de l’hibiscus
Et j’envoie l’humanité aux cinq cents diables. Aux cinq cents diables,
Et tous ces pauvres minables avec, Ces bolchevistes,
Ces requins,
Ces êtres précieux et parfaits,
Qui ne sont que saletés à jeter au feu.
La Princesse
On retrouve dans La Princesse tous les thèmes chers à D. H. Lawrence, et la sensualité animale de Domingo Romero, guide mexicain de Marie Henrietta Urquhart, annonce celle de l’amant de lady Chatterley.
Amants et fils
Gertrude Morel, dont la relation avec son mari mineur se dégrade continuellement, met beaucoup d’espoir dans son fils aîné William, qui rencontre l’amour et la réussite. Néanmoins, il en vient à haïr son amante pour sa superficialité, et meurt d’une pneumonie quand Paul, son frère, a quinze ans. Le deuxième enfant est une fille, Annie, et Arthur est le dernier né de la famille. Paul entretient avec sa mère une relation exclusive et rien ne semble pouvoir les éloigner l’un de l’autre. Ainsi lorsque débute sa relation avec Miriam, une jeune fille de son âge, sa mère ne peut supporter d’être mise au ban. Paul comprend rapidement la souffrance profonde que lui cause cette relation et décide de se séparer de Miriam, lui reprochant de vouloir « l’absorber » sans pour autant être enclin à l’épouser. Paul tombe alors amoureux d’une amie de Miriam, Clara, séparée de son époux Baxter Dawes. Bien que la mère de Paul l’apprécie bien plus, Clara en vient à s’ennuyer au point de revenir vers son époux avec qui Paul entretient une relation de haine mêlée d’amitié. Entre temps, la santé de la mère de Paul est de plus en plus fragile, mais elle résiste à tel point que Paul et Annie, qui aiment pourtant leur mère tendrement, décident de mettre fin à sa douleur en lui administrant une forte dose de morphine. Sans sa mère, Paul perd peu à peu la notion de la réalité. Il revoit Miriam mais ne peut se résoudre à l’aimer à nouveau. En proie au suicide, il finit par se ressaisir : il admet la mort de sa mère et se résout à ne pas la suivre « dans les ténébres ».