Les livres d’Emile Zola chez Amazon
Au bonheur des dames
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
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Thérèse Raquin
A vingt-sept ans, en 1867, Emile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer » quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son cousin, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille au contact de Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.
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L’Assomoir
Qu’est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd’hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d’Or version Second Empire ? L’existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s’expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l’intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers « assommoirs » – un accident de travail, l’alcool, les autres, la faim – ont finalement raison d’elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L’Assommoir, cette « passion de Gervaise », cet étonnant chef-d’oeuvre, avec des yeux neufs.
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Nana
Zola brûlait d’écrire Nana. « Je crois que ce sera bien raide. Je veux tout dire, et il y a des choses bien grosses. Vous serez content de la façon paternelle et bourgeoise dont je vais peindre les bonnes « filles de joie ». En fait de joie, l’actrice, Nana, dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir. En se détruisant elle-même, elle donne le coup de grâce à une société condamnée, détestée par Zola. Neuvième volume de la série des Rougon-Macquart, Nana est le plus enivrant d’érotisme et de passion déchaînée.
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Germinal
Pour suivre le destin d’Etienne Lancier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Mars et Proudhon, s’informe sur les luttes prolétariennes. Mineur à la fosse du Voreux, dans le nord, Etienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. A leurs côtés, il lutte pour leur émancipation et, lorsque la grive éclate, il tente vainement d’organiser la lutte sociale. Mais la faim entraîne bientôt les mineurs dans la violence et la troupe tire sur les émeutiers. La mine est inondée par l’anarchiste Souvarine. Les conséquences seront sanglantes. Etienne échouera, pour reprendre plus tard le combat. Le printemps naissant éveille en lui l’espoir qu’un » Germinal » fera enfin triompher la. justice…
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Le ventre de Paris
Florent est un naufragé de la vie, rêveur impénitent, insouciant, arrêté par erreur au lendemain du 2 décembre et conduit au bagne de Cayenne. Il parvient à s’évader, gagne Paris et retrouve son demi-frère, Quenu, charcutier aux Halles nouvellement construites, formidable ventre de Paris. Sur les conseils de Quenu et de sa belle-soeur, la sublime odalisque Lisa, il prend en charge un poste d’inspecteur au pavillon de la marée. Plongé dans l’abondance des victuailles, il est repris par un idéal de justice et de partage. Un idéal qui pourrait cependant le renvoyer une nouvelle fois à Cayenne… Troisième volume des Rougon-Macquart, Le Ventre de Paris, publié en 1873, jette un regard sans concession sur le Second Empire, partagé entre les fripouilles et les profiteurs, l’injustice pour les uns, la misère pour les autres. Remarquable fiction romanesque, c’est aussi un tableau de la capitale, où Zola, tel un impressionniste, à coups de petites touches, se fait le peintre de la modernité. On y trouve une histoire de Paris, du Second Empire, des notes relatives au fonctionnement de la police et surtout le décor somptueux des Halles, depuis son architecture en fer et en verre jusqu’à ces évocations superbes d’étalages de fruits et légumes, de viandes et poissons en toutes saisons. Autant d’évocations qui sont de véritables natures mortes, et qui n’en laissent pas moins flotter, au fil des pages, quelques parfums délicieux.
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La Curée
La curée désigne en vénerie la part de la dépouille animale que l’on réserve aux chiens après le trépas de la bête. C’est ici, dans ce deuxième tome des Rougon-Macquart, la ruée servile vers les richesses du Second Empire dont chacun veut sa part, dans une succession d’images saisissantes : une clique d’aventuriers attablés à la France et distribuant les miettes, Paris souillée, éventrée et bientôt vautrée, complice de sa fête, » l’orgie des appétits et des ambitions « , la satiété et l’inassouvissement, la double fièvre de l’or et de la chair.
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Comment on meurt
Comment meurt-on sous l’Empire ? Dans cette nouvelle Zola examine ce rite social immuable (agonie, enterrement, héritage) à travers les personnages issus de milieux sociaux variés. De la froideur aristocratique aux querelles d’héritage chez les bourgeois, en passant par la négligence des commerçants, l’impuissance des ouvriers et la résignation des paysans, Zola décrit les travers de chaque milieu avec acuité et ironie.
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La Bête humaine
Des Batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau en main, hanté par une idée fixe : tuer une femme… Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. A la Croix-de-Maufras, lieu-dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l’espoir de mettre enfin la main sur son magot. La Bête humaine n’est pas seulement le grand roman ferroviaire du maître du naturalisme : c’est aussi son grand roman du crime – un Dahlia noir signé Zola, où chaque personnage semble être tour à tour le traqueur et la proie. En 1888, au moment d’entamer ce qui allait devenir l’un des volumes les plus célèbres du cycle des Rougon-Macquart, Zola écrivait : » Je voudrais quelque chose d’hallucinant, d’effroyable […], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France. «
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L’argent
Antépénultième oeuvre des Rougon-Macquart, L’Argent (1891) est un des romans les plus étonnants de la série. On sait que le sujet traite de la spéculation boursière et qu’il s’agit d’une peinture, à peine dissimulée, du krach de 1882 de l’Union générale, la grande banque catholique des débuts de la IIIè République. On retrouve ici Aristide Saccart, né Rougon, qui, après avoir été un petit plumitif de province (La fortune des Rougon) et réussi dans l’immobilier à Paris (La Curée), invente une banque universelle destinée à financer des projets pharaoniques au Moyen-Orient (réseau de ports en eau profonde, chemins de fer reliant Istanbul à Bagdad, mines de fer en Palestine). Moitié filou, moitié visionnaire, il draine l’épargne des bons catholiques qui s’imaginent placer leurs bas de laine dans une nouvelle croisade mais, terrassé d’orgueil, multiplie les manoeuvres pour accroître le cours de ses actions jusqu’à leur chute finale. Zola a admis avoir eu les pires peines du monde à écrire ce roman, submergé qu’il était par une documentation financière qu’il ne maîtrisait qu’à moitié. Il a néanmoins dressé un tableau saisissant de la folie spéculative et de la lutte que se livrent les financiers de haut vol pour tondre les petits épargnants. Le roman cède à certains travers zoliens : le dualisme (le boursicoteur haussier est toujours accompagné de son confrère baissier ; le discours de l’argent du capitaliste Saccart s’oppose au communiste Sigismond ; la banque juive à la banque catholique), le déterminisme (la ruine de la famille aristocrate des Beauvilliers, auxquels la faillite achèvera de conférer le caractère de « fin de race » que Zola ne cesse de lire sur les traits de leur dernière jeune fille), un goût prononcé pour les caractères rongés par la méchanceté (il y a ici des traits quasiment dickensiens chez les recouvreurs de dette Busch et Méchain ou chez le rejeton caché de Saccart, le monstre Victor). Néanmoins, la folie spéculative que font naître et croître les espoirs de richesse, le mythe de l’argent comme fluide vital indispensable à la société et à son développement ont rarement été aussi justement représentés. On ne peut s’empêcher de penser aux récents krachs de l’immobilier (1991) ou de la net-économie (2001). Tout était déjà dit et écrit il y a un siècle.
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Pot-Bouille
Pot-Bouille appartient aux Rougon-Macquart, grande fresque romanesque et sociale d’Émile Zola. Octave Mouret, le jeune héros, arrive à Paris, où il compte faire fortune. Il emménage rue de Choiseul, dans un bel immeuble bourgeois. Il trouve du travail dans une boutique de mode. Témoin des multiples intrigues que la maison cache, Octave entend bien, lui aussi, profiter de la beauté de ces parisiennes et réussir grâce à ses liaisons. Il essaie, successivement, avec plus ou moins de succès, de séduire différentes femmes de la maison, en même temps que la patronne de la boutique. À travers ses yeux, se découvre l’hypocrisie de la bourgeoisie. L’immeuble est comme « la marmite où mijotent les pourritures de la famille et les relâchements de la morale ». Une dot promise et non payée, un détournement d’héritage, des adultères, rien n’est épargné au regard naïf puis désabusé d’Octave, qui y perdra ses illusions Peinture au vitriol, Pot-Bouille est remarquable par la force de sa critique, servie par la plume acerbe et talentueuse d’Émile Zola qui transporte le lecteur.
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La joie de vivre
Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu’il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.
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L’oeuvre
Dans aucun autre roman Zola n’a mis autant de lui-même que dans L’Œuvre. Zola, le critique d’art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l’art officiel, de Manet, de Monet et de toute l’avant-garde qu’incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l’écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière » à une œuvre où l’on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l’arche immense « . Zola, l’homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l’insatisfaction permanente et l’angoisse de déchoir d’un peintre génial et d’un romancier travailleur. Roman de la passion de l’art au détriment de la vie et de l’amour, L’Œuvre met en scène à la fois l’enthousiasme d’une révolution artistique et le drame éternel de l’artiste aux prises avec la création.
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La faute de l’abbé Mouret
Serge Mouret est le prêtre d’un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.
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Le rêve
Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l’idylle qui se noue entre Angélique et Félicien. La publication de La Terre, le précédent roman des Rougon Macquart, a valu à Zola des critiques acerbes. On dénonce la grossièreté de son art : » Il est des âmes pures et des cœurs héroïques, écrit ainsi Anatole France. M. Zola ne le sait pas. » Pour prendre le contrepied de ces attaques, le romancier se décide à évoquer des personnages irréprochables et des sentiments purs. Et, en 1888, ce changement de registre correspond à l’attente de son public : quelques critiques ont beau ironiser, le romancier gagne son pari et Le Rêve est un succès.
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La Débâcle
Verlaine aimait ce livre : « Votre chef-d’œuvre m’a fait frémir et vibrer de douleur saine et d’absolue admiration. » Douleur devant la souffrance des sans-grade envoyés à la boucherie sans ordre et sans munition, au hasard des routes, douleur devant la pauvreté qui engendra cette guerre de 70 qui elle-même engendra la Commune. Mais aussi admiration devant les scènes épiques, la mort du lieutenant Rochas enveloppé dans le drapeau comme dans un linceul, la charge héroïque de la division Margueritte, l’ultime combat à la baïonnette, sous la Commune, entre le paysan Jean Macquart et Maurice le Parisien révolté. Dans cet avant-dernier roman des Rougon-Macquart résonne l’écroulement d’une dynastie et l’effondrement d’une époque. Zola voulait nous prévenir : » Une débâcle, cela suffit. «
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La Terre
De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s’est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu’il s’éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu’il s’agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c’est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu’il fait paraître son livre en 1887, c’est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme une sorte d’humanité primitive. Et parce qu’il n’écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l’a pas écoutée et, à la mort de l’écrivain, La Terre demeurait l’un de ses romans les plus lus.
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Son Excellence Eugène Rougon
Mallarmé, le 18 mars 1876, écrivait à Zola à propos de Son Excellence Eugène Rougon : « Un intérêt profond s’y dissimule admirablement sous le hasard plein de plis et de cassures avec lequel le narrateur d’aujourd’hui doit étoffer sa conception. Je considère votre dernière production comme l’expression la plus parfaite du point de vue que vous aurez à jamais l’honneur d’avoir compris et montré dans l’art de ce temps. Dans l’attrayante évolution que subit le roman, ce fils du siècle, Son Excellence marque encore un point formidable : là où ce genre avoisine l’histoire, se superpose complètement à elle et en garde pour lui tout le côté anecdotique et momentané, hasardeux. Quelle acquisition subite et inattendue pour la littérature que les Anglais appellent la fiction ! »
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La Conquête de Plassans
» Dormez sur vos deux oreilles, disait Flaubert à Zola inquiet, c’est une œuvre, votre bouquin, fort, très fort, râblé, bien portant. » Il s’agissait de ce quatrième volet des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. C’est la conquête d’une ville légitimiste, en réalité Aix, la ville natale de Zola, par un prêtre bonapartiste qui subjugue les femmes, la belle société, la jeunesse et le clergé. Au milieu des intrigues mesquines ou cocasses des » honnêtes gens « , ce prêtre ambitieux et sans scrupule, véritable Satan, va conduire les héros, dans un déchaînement de violence, à la folie et à la mort.
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La mort d’Olivier Bécaille et autres nouvelles
Ce singulier état de torpeur qui frappe la chair d’immobilité alors que l’intelligence fonctionne toujours, est-ce cela la mort ? Olivier Bécaille semble bien en faire l’expérience: son corps ne lui obéit plus, mais sa conscience continue de percevoir les faits et gestes de son entourage. Soudain, c’est la panique: et si on l’enterrait vivant ? Découvrez un Zola inattendu à travers ces quatre nouvelles peu connues: » La mort d’Olivier Bécaille « , » Nantas « , » L’inondation » et » Les coquillages de M. Chabre « . Sur un ton tour à tour grave et satirique, elles abordent des thèmes chers à la littérature réaliste du XIXe siècle, tels que l’ambition sociale et les moeurs bourgeoises ou la vie en province.
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La fortune des Rougon
La Fortune des Rougon inaugure l’oeuvre géante et visionnaire, » histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire « , que Zola situe au confluent de Hugo et de Balazc. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’Etat du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.
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Le docteur Pascal
A Plassans, berceau provençal de sa famille, tandis que le Second Empire est tombé depuis deux ans, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu’il a élevée et qu’il adore. Ce sont moins ses patients qui l’occupent que ses recherches médicales, largement tournées vers l’hérédité, et l’histoire des Rougon-Macquart dont il a constitué l’arbre généalogique. Mais ces papiers, sa vieille mère voudrait les voir détruits pour qu’enfin disparaisse toute trace de la honteuse naissance de la famille, et Clotilde commence par prêter la main au complot. Récit de la chute de l’Empire et de la guerre, La Débâcle marquait la première fin du cycle des Rougon-Macquart. En 1893, Le Docteur Pascal constitue la seconde, puisque ici se conclut l’histoire de la famille. Si ce dernier volume met en miroir ceux qui l’ont précédé, c’est aussi un roman scientifique où Zola exalte une médecine qui pourrait tout savoir afin de tout guérir, et un roman d’amour largement autobiographique que l’écrivain ne se résout pas à clore sur l’évocation de la mort : il choisit d’en appeler à la vie et d’ouvrir à l’avenir.
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Nouvelles roses
Les Rougon-Macquart ont quelque peu éclipsé les autres œuvres de Zola, et plus encore ses nouvelles. Écrites pour l’essentiel entre 1875 et 1880, elles ont été publiées, incomplètement et dans un ordre aléatoire, en 1882 et en 1885. Elles valent pourtant la peine d’être lues à l’égal des romans. Car elles ne sont pas moins révélatrices de l’attention que l’auteur portait au monde contemporain, des pentes de son imaginaire et de sa virtuosité narrative. Henri Mitterand en propose une édition complète dans ce volume et dans celui qui lui fait pendant, intitulé Nouvelles noires. Il y adopte un principe inédit : la mise en évidence des alternances de tons que Zola a ménagées d’une nouvelle à l’autre. Les Nouvelles roses suivent ainsi une ligne d’insouciance, d’ironie amusée, de sérénité retrouvée ou de burlesque aimable. Le volume regroupe, en trois triades, « La semaine d’une Parisienne », « Madame Neigeon », « Nantas » ; « Les Parisiens en villégiature », « Aux champs », « Les coquillages de M.Chabre » ; « Théâtre de campagne », « La fête à Coqueville », « Angeline ». Chaque nouvelle fait l’objet d’une étude détaillée de ses conditions de publication, de ses thèmes et de ses formes.
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J’accuse ! et autres textes sur l’affaire Dreyfus
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Ecrits sur la musique
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Ah ! vivre indigné, vivre enragé !
« Je suis un libre écrivain qui n’a eu qu’une passion dans sa vie, celle de la vérité, qui s’est battu pour elle sur tous les champs de bataille. (…) j’ai servi mon pays par la plume, de tout mon courage, de toute ma force de travail et de bonne foi. » Homme passionné, indigné par l’injustice et le mensonge, engagé dans des combats décisifs, Zola a écrit des centaines d’articles où se déploient une verve polémique, une éloquence de tribun, les valeurs les plus hautes. Ils méritent d’être connus.
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La Pléiade