Maisons d écrivains

Emile Zola

1674 Jun

 

 

Les livres d’Emile Zola chez Amazon

 

Au bonheur des dames

1675 Jun

Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.

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Thérèse Raquin

1676 Jun

A vingt-sept ans, en 1867, Emile Zola ne s’est pas encore attaqué aux Rougon Macquart, son œuvre géante. Comment s’imposer  » quand on a le malheur d’être né au confluent de Hugo et de Balzac  » ? Comment récrire La Comédie humaine après ce dernier ? Mais ses tâtonnements sont brefs. Thérèse Raquin, son premier grand roman, obtient un vif succès. Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son cousin, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille au contact de Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.

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L’Assomoir

1677 Jun

Qu’est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd’hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d’Or version Second Empire ? L’existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s’expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l’intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers « assommoirs » – un accident de travail, l’alcool, les autres, la faim – ont finalement raison d’elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L’Assommoir, cette « passion de Gervaise », cet étonnant chef-d’oeuvre, avec des yeux neufs.

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Nana

1678 Jun

Zola brûlait d’écrire Nana. « Je crois que ce sera bien raide. Je veux tout dire, et il y a des choses bien grosses. Vous serez content de la façon paternelle et bourgeoise dont je vais peindre les bonnes « filles de joie ». En fait de joie, l’actrice, Nana, dévore les hommes, croque les héritages et plonge les familles dans le désespoir. Belle et prodigue, elle mène une danse diabolique dans le Paris du Second Empire, le Paris des lettres, de la finance et du plaisir. En se détruisant elle-même, elle donne le coup de grâce à une société condamnée, détestée par Zola. Neuvième volume de la série des Rougon-Macquart, Nana est le plus enivrant d’érotisme et de passion déchaînée.

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Germinal

1679 Jun

Pour suivre le destin d’Etienne Lancier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Mars et Proudhon, s’informe sur les luttes prolétariennes. Mineur à la fosse du Voreux, dans le nord, Etienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. A leurs côtés, il lutte pour leur émancipation et, lorsque la grive éclate, il tente vainement d’organiser la lutte sociale. Mais la  faim entraîne bientôt les mineurs dans la violence et la troupe tire sur les émeutiers. La mine est inondée par l’anarchiste Souvarine. Les conséquences seront sanglantes. Etienne échouera, pour reprendre plus tard le combat. Le printemps naissant éveille en lui l’espoir qu’un  » Germinal  » fera enfin triompher la. justice…

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Le ventre de Paris

1680 Jun

Florent est un naufragé de la vie, rêveur impénitent, insouciant, arrêté par erreur au lendemain du 2 décembre et conduit au bagne de Cayenne. Il parvient à s’évader, gagne Paris et retrouve son demi-frère, Quenu, charcutier aux Halles nouvellement construites, formidable ventre de Paris. Sur les conseils de Quenu et de sa belle-soeur, la sublime odalisque Lisa, il prend en charge un poste d’inspecteur au pavillon de la marée. Plongé dans l’abondance des victuailles, il est repris par un idéal de justice et de partage. Un idéal qui pourrait cependant le renvoyer une nouvelle fois à Cayenne… Troisième volume des Rougon-Macquart, Le Ventre de Paris, publié en 1873, jette un regard sans concession sur le Second Empire, partagé entre les fripouilles et les profiteurs, l’injustice pour les uns, la misère pour les autres. Remarquable fiction romanesque, c’est aussi un tableau de la capitale, où Zola, tel un impressionniste, à coups de petites touches, se fait le peintre de la modernité. On y trouve une histoire de Paris, du Second Empire, des notes relatives au fonctionnement de la police et surtout le décor somptueux des Halles, depuis son architecture en fer et en verre jusqu’à ces évocations superbes d’étalages de fruits et légumes, de viandes et poissons en toutes saisons. Autant d’évocations qui sont de véritables natures mortes, et qui n’en laissent pas moins flotter, au fil des pages, quelques parfums délicieux.

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La Curée

1681 Jun

La curée désigne en vénerie la part de la dépouille animale que l’on réserve aux chiens après le trépas de la bête. C’est ici, dans ce deuxième tome des Rougon-Macquart, la ruée servile vers les richesses du Second Empire dont chacun veut sa part, dans une succession d’images saisissantes : une clique d’aventuriers attablés à la France et distribuant les miettes, Paris souillée, éventrée et bientôt vautrée, complice de sa fête,  » l’orgie des appétits et des ambitions « , la satiété et l’inassouvissement, la double fièvre de l’or et de la chair.

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Comment on meurt

1682 Jun

Comment meurt-on sous l’Empire ? Dans cette nouvelle Zola examine ce rite social immuable (agonie, enterrement, héritage) à travers les personnages issus de milieux sociaux variés. De la froideur aristocratique aux querelles d’héritage chez les bourgeois, en passant par la négligence des commerçants, l’impuissance des ouvriers et la résignation des paysans, Zola décrit les travers de chaque milieu avec acuité et ironie.

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La Bête humaine

1683 Jun

Des Batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau en main, hanté par une idée fixe : tuer une femme… Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. A la Croix-de-Maufras, lieu-dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l’espoir de mettre enfin la main sur son magot. La Bête humaine n’est pas seulement le grand roman ferroviaire du maître du naturalisme : c’est aussi son grand roman du crime – un Dahlia noir signé Zola, où chaque personnage semble être tour à tour le traqueur et la proie. En 1888, au moment d’entamer ce qui allait devenir l’un des volumes les plus célèbres du cycle des Rougon-Macquart, Zola écrivait :  » Je voudrais quelque chose d’hallucinant, d’effroyable […], qui reste à jamais dans la mémoire, qui donne un cauchemar à toute la France. « 

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L’argent

1684 Jun

Antépénultième oeuvre des Rougon-Macquart, L’Argent (1891) est un des romans les plus étonnants de la série. On sait que le sujet traite de la spéculation boursière et qu’il s’agit d’une peinture, à peine dissimulée, du krach de 1882 de l’Union générale, la grande banque catholique des débuts de la IIIè République. On retrouve ici Aristide Saccart, né Rougon, qui, après avoir été un petit plumitif de province (La fortune des Rougon) et réussi dans l’immobilier à Paris (La Curée), invente une banque universelle destinée à financer des projets pharaoniques au Moyen-Orient (réseau de ports en eau profonde, chemins de fer reliant Istanbul à Bagdad, mines de fer en Palestine). Moitié filou, moitié visionnaire, il draine l’épargne des bons catholiques qui s’imaginent placer leurs bas de laine dans une nouvelle croisade mais, terrassé d’orgueil, multiplie les manoeuvres pour accroître le cours de ses actions jusqu’à leur chute finale. Zola a admis avoir eu les pires peines du monde à écrire ce roman, submergé qu’il était par une documentation financière qu’il ne maîtrisait qu’à moitié. Il a néanmoins dressé un tableau saisissant de la folie spéculative et de la lutte que se livrent les financiers de haut vol pour tondre les petits épargnants. Le roman cède à certains travers zoliens : le dualisme (le boursicoteur haussier est toujours accompagné de son confrère baissier ; le discours de l’argent du capitaliste Saccart s’oppose au communiste Sigismond ; la banque juive à la banque catholique), le déterminisme (la ruine de la famille aristocrate des Beauvilliers, auxquels la faillite achèvera de conférer le caractère de « fin de race » que Zola ne cesse de lire sur les traits de leur dernière jeune fille), un goût prononcé pour les caractères rongés par la méchanceté (il y a ici des traits quasiment dickensiens chez les recouvreurs de dette Busch et Méchain ou chez le rejeton caché de Saccart, le monstre Victor). Néanmoins, la folie spéculative que font naître et croître les espoirs de richesse, le mythe de l’argent comme fluide vital indispensable à la société et à son développement ont rarement été aussi justement représentés. On ne peut s’empêcher de penser aux récents krachs de l’immobilier (1991) ou de la net-économie (2001). Tout était déjà dit et écrit il y a un siècle.

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Pot-Bouille

1685 Jun

Pot-Bouille appartient aux Rougon-Macquart, grande fresque romanesque et sociale d’Émile Zola. Octave Mouret, le jeune héros, arrive à Paris, où il compte faire fortune. Il emménage rue de Choiseul, dans un bel immeuble bourgeois. Il trouve du travail dans une boutique de mode. Témoin des multiples intrigues que la maison cache, Octave entend bien, lui aussi, profiter de la beauté de ces parisiennes et réussir grâce à ses liaisons. Il essaie, successivement, avec plus ou moins de succès, de séduire différentes femmes de la maison, en même temps que la patronne de la boutique. À travers ses yeux, se découvre l’hypocrisie de la bourgeoisie. L’immeuble est comme « la marmite où mijotent les pourritures de la famille et les relâchements de la morale ». Une dot promise et non payée, un détournement d’héritage, des adultères, rien n’est épargné au regard naïf puis désabusé d’Octave, qui y perdra ses illusions Peinture au vitriol, Pot-Bouille est remarquable par la force de sa critique, servie par la plume acerbe et talentueuse d’Émile Zola qui transporte le lecteur.

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La joie de vivre

1686 Jun

Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu’il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.

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L’oeuvre

1687 Jun

Dans aucun autre roman Zola n’a mis autant de lui-même que dans L’Œuvre. Zola, le critique d’art, ami de Cézanne, fervent défenseur, contre l’art officiel, de Manet, de Monet et de toute l’avant-garde qu’incarne Claude Lantier dans le roman. Zola, l’écrivain naturaliste, rêvant de donner son existence entière  » à une œuvre où l’on tâcherait de mettre les choses, les bêtes, les hommes, l’arche immense « . Zola, l’homme enfin, et les souffrances quotidiennes de la création vues à travers l’insatisfaction permanente et l’angoisse de déchoir d’un peintre génial et d’un romancier travailleur. Roman de la passion de l’art au détriment de la vie et de l’amour, L’Œuvre met en scène à la fois l’enthousiasme d’une révolution artistique et le drame éternel de l’artiste aux prises avec la création.

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La faute de l’abbé Mouret

1688 Jun

Serge Mouret est le prêtre d’un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.

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Le rêve

1689 Jun

Le jour de Noël 1860, devant la cathédrale de Beaumont enneigée, Angélique, une enfant trouvée et martyrisée, cheveux blonds et regard couleur de violette, est recueillie par Hubertine et son mari Hubert. Ils élèvent la sauvageonne qui apprend la broderie et se met à lire avec passion La Légende dorée de Jacques de Voragine. Une vie de travail et de piété, illuminée bientôt par l’idylle qui se noue entre Angélique et Félicien. La publication de La Terre, le précédent roman des Rougon Macquart, a valu à Zola des critiques acerbes. On dénonce la grossièreté de son art :  » Il est des âmes pures et des cœurs héroïques, écrit ainsi Anatole France. M. Zola ne le sait pas.  » Pour prendre le contrepied de ces attaques, le romancier se décide à évoquer des personnages irréprochables et des sentiments purs. Et, en 1888, ce changement de registre correspond à l’attente de son public : quelques critiques ont beau ironiser, le romancier gagne son pari et Le Rêve est un succès.

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La Débâcle

1690 Jun

Verlaine aimait ce livre : « Vo