Maisons d écrivains

John Ruskin

1055 May

 

Les livres de John Ruskin chez Amazon

 

Il n’y a de richesse que la vie

1056 May

En 1860, quand les quatre essais d’Unto this last paraissent en Angleterre, ils soulèvent un flot de critiques outrées. John Ruskin a eu l’audace de rejeter toutes les assertions de l’économie politique, autoproclamée “science de devenir riche”. On ne pourfend pas impunément les économistes à la mode, John Stuart Mill, Adam Smith, David Ricardo et autre Malthus. Le violent opprobre médiatique a contraint l’auteur des Pierres de Venise à suspendre provisoirement ses écrits d’économie. Mais John Ruskin a toujours considéré Unto this lastcomme son œuvre capitale.

Cet ouvrage questionne les fondements mêmes de l’économie : la définition de la richesse, de la valeur, la nature du travail, de l’échange, du prix, de la production et de la consommation. Toutes les certitudes de l’évangile mercantile en sortent ébranlées. Dans une Angleterre victorienne en pleine célébration de sa puissance coloniale, militaire, industrielle et commerciale, John Ruskin pointe l’absurdité de la course à la production et attaque la puissance de l’argent. Contre un capitalisme prédateur, fondé sur l’exploitation et l’inégalité, Unto this lastoppose une organisation sociale conviviale, basée sur la coopération, le partage, la justice.

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Sésame et les Lys

1057 May

Ces deux conférences de Ruskin (1819-1900) Sésame et Les Lys, furent publiées en 1865 et Marcel Proust s’attela à leur traduction en 1904, peu après la parution de La Bible d’Amiens. Dans sa préface, « Sur la lecture », Proust évoque tout d’abord ses souvenirs d’enfance liés à ses lectures, avant de se faire plus critique et de se démarquer de Ruskin, lui portant régulièrement dans ses notes de bas de page, la contradiction et élaborant au long de sa réflexion sa conception de l’écriture.

« Sésame et les lys est à bien des égards le sésame de La Recherche »

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Les pierres de Venise

1058 May

Au mois de septembre 1845, un jeune homme de vingt-six ans arrivait à Venise, portant un carton à dessins sous le bras. Il disparaissait dans l’ombre de Saint-Marc pendant de longues heures. Sa silhouette d’extasié batailleur s’attachait à tous les piliers du Palais ducal, comme un pic-vert à un tronc d’arbre. C’était Ruskin, Pour cet anglican austère et moraliste, Venise fut une révélation. Dans les pierres de Venise, son texte le plus célèbre, qui a enchanté Proust, il décrit les principaux monuments de Venise. Promenade splendide dans la Cité des Doges, Les Pierres de Venise n’est pas seulement un traité d’esthétique passionné, il est plus encore : le merveilleux guide d’une ville.

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La Bible d’Amiens

1059 May

Ce livre de Ruskin, consacré à Notre-Dame d’Amiens, a été publié en Angleterre en 1885 après un long voyage en 1880 pendant lequel l’auteur avait visité les cathédrales du nord de la France, Abbeville, Amiens, Beauvais, Chartres, Rouen, et puis à nouveau Amiens, où il passa la plus grande partie d’octobre. La Bible d’Amiens était destinée à être aux Sept Lampes de l’Architecture (1849) ce que Le repos de Saint-Marc (1884) était aux Pierre de Venise (1853).

Il a été traduit, annoté et préface par Marcel Proust en 1904 (Mercure de France).
 
 
 
Ecrits sur les Alpes
 
1060 May

La réflexion sur les Alpes est indissociable des thèmes fondamentaux de la pensée de John Ruskin : la peinture, l’histoire de la Terre, la religion, l’expansion du tourisme et les menaces qu’elle fait peser sur la nature, le monde social et l’éducation. Dispersés au fil d’une œuvre protéiforme, encore mal connue dans les pays de langue française, ses textes sur la montagne n’ont jamais été réunis comme tels, bien qu’ils offrent la matière d’un grand et beau livre. Donnant à lire quelques textes autobiographiques tirés des séjours à Chamonix ou à Genève, l’ouvrage comporte dans sa partie principale les chapitres de Modern Painters consacrés à la montagne – qui sont aussi des méditations sur l’art de Turner et sur le paysage. À travers ces pages, mais aussi dans la très riche illustration qui les accompagne, Ruskin apparaît comme l’un des grands penseurs du paysage au xixe siècle. Philosophe attentif à la qualité de la relation de l’homme avec son environnement naturel, sa réflexion et ses prises de position influenceront profondément les courants de ce qu’on appelle aujourd’hui l’écocritique.

Les Écrits sur les Alpes de Ruskin sont présentés ici pour la première fois en français, dans une traduction qui se tient au plus près de la prose dynamique, éloquente et poétique, mais sachant aussi être exacte, du grand écrivain que fut Ruskin.

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Les sept lampes de l’érchitecture
 
1061 May

En étudiant quelles sont les sept grandes lois régissant l’architecture (qu’il appelle sous un titre biblique « Les sept Lampes de l’Architecture »), l’esthéticien anglais John Ruskin entendait rénover l’architecture en lui dictant des règles rigoureuses, puisées notamment dans une conception de l’art subordonnant le Beau à la Nature. Parce que l’architecture est l’art qui peut le mieux rappeler la Nature, il a ainsi voulu réserver dans chaque édifice, un coin du mur, un fragment de colonnes, où l’architecte ne pouvait invoquer ni les lois mathématiques, ni les nécessités du bâtiment pour échapper à l’étude fidèle de la nature. De ce principe premier, il déduit que ces règles pratiques ne sont à chaque époque que l’expression passagère des lois éternelles qui gouvernent le monde moral, lois que doit respecter tout artiste, spécialement dans l’art de construire qui affecte le plus la vie de l’homme sous le rapport domestique, social, politique et religieux.

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