Maisons d écrivains

Louis Ferdinand Céline

1794 Jun

 

 

 

Les livres de louis Ferdinand Céline chez Amazon

Voyage au bout de la nuit

 

1802 Jun

Roman picaresque, roman d’initiation, Voyage au bout de la nuit, signé Louis-Ferdinand Céline, Louis Destouches de son vrai nom, a été récompensé par le prix Renaudot en 1932. À la suite d’un défilé militaire, Ferdinand Bardamu s’engage dans un régiment. Plongé dans la Grande Guerre, il fait l’expérience de l’horreur et rencontre Robinson, qu’il retrouvera tout au long de ses aventures. Blessé, rapatrié, il vit le conflit depuis l’arrière, partagé entre les conquêtes féminines et les crises de folie. Réformé, il s’embarque pour l’Afrique, travaille dans une compagnie coloniale. Malade, il gagne les États-Unis, rencontre Molly, prostituée au grand cœur à Detroit tandis qu’il est ouvrier à la chaîne. De retour en France, médecin, installé dans un dispensaire de banlieue, il est confronté au tout-venant sordide de la misère, en même temps qu’il rencontre ici et là des êtres sublimes de générosité, de délicatesse infinie, « une gaieté pour l’univers »… 

Epopée antimilitariste, anticolonialiste et anticapitaliste, somme de toutes les expériences de l’auteur, Voyage au bout de la nuit est peuplé de pauvres hères brinquebalés dans un monde où l’horreur le dispute à l’absurde. Mais, au bout de cette nuit, le voyage ne manque ni de drôlerie, ni de personnages fringants, de beautés féminines « en route pour l’infini ». Texte essentiel de la littérature du XXe siècle, il est émaillé d’aphorismes cinglants, dynamité par des expressions familières, argotiques, et un éclatement de la syntaxe qui a fait la réputation de Céline.

  

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Mort à crédit

 

1803 Jun

 Deuxième grand roman de Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, publié en 1936, raconte l’enfance du Bardamu de Voyage au bout de la nuit, paru quatre ans auparavant. Après un prologue situant son présent, médecin dans les années trente, le héros narrateur, Ferdinand, se rappelle ses jeunes années, dans un milieu petit bourgeois, vers 1900. Il est fils unique, élevé dans un passage parisien entre une grand-mère éducatrice fine et intuitive, une mère sacrificielle propriétaire d’un petit magasin de dentelles et objets de curiosité et un père violent et acariâtre, employé dans une compagnie d’assurances. Il grandit maladroitement, sans cesse victime des reproches amers de ses parents, multiplie les apprentissages et les échecs sentimentaux et professionnels, séjourne dans un collège anglais avant de voir son destin basculer avec la rencontre d’un inventeur loufoque, Léonard de Vinci de la fumisterie scientifique, pour vivre des aventures toujours tragi-comiques…

Texte des origines, marqué par le sceau de l’image maternelle, Mort à crédit est un parcours initiatique, tout en violence et en émotion, où les souvenirs s’accompagnent des misères et des révoltes de l’enfance. C’est aussi une formidable évocation de Paris au tournant du siècle, drôle et riche de cocasseries irrésistibles, dans un style propre à Céline, fait d’exclamation, cassant la syntaxe traditionnelle, transposant le parler populaire dru et vert dans le langage écrit.

  

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D’un château à l’autre

 

1804 Jun

 En 1932, avec le Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline s’imposait d’emblée comme un des grands novateurs de notre temps. Le Voyage était traduit dans le monde entier et de nombreux écrivains ont reconnu ce qu’ils devaient à Céline, de Henry Miller à Marcel Aymé, de Sartre à Jacques Perret, de Simenon à Félicien Marceau. D’un château l’autre pourrait s’intituler « le bout de la nuit ». Les châteaux dont parle Céline sont en effet douloureux, agités de spectres qui se nomment la Guerre, la Haine, la Misère. Céline s’y montre trois fois châtelain : à Sigmaringen en compagnie du maréchal Pétain et de ses ministres ; au Danemark où il demeure dix-huit mois dans un cachot, puis quelques années dans une ferme délabrée ; enfin à Meudon où sa clientèle de médecin se réduit à quelques pauvres, aussi miséreux que lui. Il s’agit pourtant d’un roman autant que d’une confession, car Céline n’est pas fait pour l’objectivité. Avec un comique somptueux, il décrit les Allemands affolés, l’Europe entière leur retombant sur la tête, les ministres de Vichy sans ministère, et le Maréchal à la veille de la Haute Cour. D’un château l’autre doit être considéré au même titre que le Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit comme un des grands livres de Céline auqel il donna du reste une suite avec Nord (1960) et Rigodon (1969).

 

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Nord

 

1805 Jun

Céline au milieu de l’Allemagne en flammes. Avec ses compagnons d’infortune, – sa femme Lili, l’acteur Le Vigan, et le chat Bébert -, le voici à Baden-Baden dans un étrange palace où le caviar, la bouillabaisse et le champagne comptent plus que les bombardements, puis dans Berlin en ruines, et enfin à Zornhof dans une immense propriété régie par un fou. C’est une gigantesque tragédie-bouffe, aux dimensions d’un pays qui s’effondre, vécue par celui qui se nomme lui-même « le clochard vieillard dans la merde ».

 

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Rigodon

 

1806 Jun

 

« – Docteur, vite !… vous devez vous douter… toute cette gare ici n’est qu’un piège… tous ces gens des trains sont à liquider… ils sont de trop… vous aussi vous êtes de trop… moi aussi…- Comment savez-vous ?- Docteur, je vous expliquerai plus tard… maintenant il faut vous attendre… vite !… ça sera fait cette nuit…- Pourquoi ?- Parce qu’ils n’ont plus de places dans les camps… et plus de nourriture… et que dehors ça se sait… »

 

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Semmelweis

 

1807 Jun

 

Et c’est vers la fin de ces deux années passées dans la chirurgie qu’il écrivit, avec cette pointe de hargne par laquelle se caractérise déjà sa plume impatiente : « Tout ce qui se fait ici me paraît bien inutile, les décès se succèdent avec simplicité. On continue à opérer, cependant, sans chercher à savoir vraiment pourquoi tel malade succombe plutôt qu’un autre dans des cas identiques. »Et parcourant ces lignes on peut dire que c’est fait !Que son panthéisme est enterré. Qu’il entre en révolte, qu’il est sur le chemin de la lumière ! Rien désormais ne l’arrêtera plus. Il ne sait pas encore par quel côté il va entreprendre une réforme grandiose de cette chirurgie maudite, mais il est l’homme de cette mission, il le sent, et le plus fort est qu’un peu plus, c’était vrai. Après un brillant concours, il est nommé maître en chirurgie le 26 novembre 1846.

 

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Guignol’s Band I et II

 

1808 Jun

 « On est parti dans la vie avec les conseils des parents. Ils n’ont pas tenu devant l’existence. On est tombé dans les salades qu’étaient plus affreuses l’une que l’autre. On est sorti comme on a pu de ces conflagrations funestes, plutôt de traviole, tout crabe baveux, à reculons, pattes en moins. On s’est bien marré quelques fois, faut être juste, même avec la merde, mais toujours en proie d’inquiétudes que les vacheries recommenceraient… Et toujours elles ont recommencé… Rappelons-nous ! « 

 

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Entretiens avec le Professeur Y

 

1809 Jun

« La vérité, là, tout simplement, la librairie souffre d’une très grave crise de mévente. Allez pas croire un seul zéro de tous ces prétendus tirages à 100 000 ! 40 000 !… et même 400 exemplaires !… attrape-gogos ! Alas !… Alas !… seule la « presse du cœur »… et encore !… se défend pas trop mal… et un peu la « série noire »… et la « blême »… En vérité, on ne vend plus rien… c’est grave ! le Cinéma, la télévision, les articles de ménage, le scooter, l’auto à 2, 4, 6 chevaux, font un tort énorme au livre… tout « vente à tempérament », vous pensez ! et les « week-ends » !… et les Croisières Lololulu !… salut, petits budgets !… voyez dettes !… plus un fifrelin disponible !… alors n’est-ce pas, acheter un livre !… »

 

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Féérie pour une autre fois

 

1810 Jun

Cette édition est la première qui réunisse en un seul volume et sous le même titre, conformément à l’intention initiale de Céline, les deux parties de Féerie pour une autre fois. Depuis leur édition originale, respectivement en 1952 et 1954, et jusqu’à la publication, en 1993, du tome IV des Romans de Céline dans la Bibliothèque de la Pléiade qui les contient, elles avaient été éditées à part, la seconde, qui plus est, sous le titre de « Normance », alors que c’est aux épisodes qu’elle raconte que le titre Féerie pour une autre fois avait été plus spécialement destiné.Céline, tandis qu’il y travaillait, pensait à ce roman comme à un second Voyage au bout de la nuit, de nature, vingt ans après, à étonner le public autant que le roman de 1932, et ouvrant comme lui des voies nouvelles qu’il pourrait ensuite explorer. Il n’est pas dit que, son œuvre romanesque désormais considérée et appréciée dans sa totalité, Féerie pour une autre fois n’y trouve pas cette place qu’il lui avait assignée.

 

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Lettres à la NRF

 

1811 Jun

 Ce volume regroupe plus de deux cents lettres de l’auteur aux Éditions Gallimard et réponses de ses interlocuteurs.

 

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A l’agité du bocal et autres textes

 

1812 Jun

On ne présente plus le fameux texte de Céline A l’agité du bocal sur  » Jean-Baptiste Sartre « , réponse acerbe à l’article sartrien  » Portrait d’un antisémite  » paru dans Les Temps Modernes en 1945. Les textes qui suivent proviennent de différentes périodes :  » Les carnets du cuirassé Destouches « , rédigés en 1914, révèlent un Céline mélancolique mais déjà sûr de lui :  » En un mot, je suis orgueilleux, est-ce un défaut, je ne le crois et il me créera des déboires ou peut-être la Réussite «  ;  » 31, Cité d’Antin « , préface inédite rédigée en 1930 pour introduire les esquisses des peintures décoratives d’un hôtel par Henri Mahé ;  » Bezons à travers les âges « , préface du livre historique d’Albert Sérouille sur la ville de Bezons paru en 1944, et qui fut versé dans son dossier  » collaboration  » ;  » L’argot est né de la haine, il n’existe plus « , texte court publié en 1957 sur la véritable origine de l’argot : la misère ;  » Des pays où personne ne va jamais « , interview de 1960 où Céline parle de sa jeunesse, de sa vie, de son désir de se retirer dans une région où  » personne ne va jamais « .

 

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Lettres de prison à Lucette Destouches et Maître Mikkelsen

 

1813 Jun

Après avoir dormi pendant quelque quarante années dans les archives de son avocat danois, Maître Mikkelsen, puis dans celles de la fondation qui porte son nom, les lettres écrites de prison par Céline à sa femme et à son avocat voient enfin le jour grâce au travail de François Gibault et au soutien de Lucette Destouches et des Éditions Gallimard. Ce sont autant d’émouvants documents écrits par Céline pendant les jours les plus sombres de son existence alors que, détenu au Danemark à la demande des autorités françaises, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour trahison, crime alors passible de la peine de mort.Ces lettres, qui sont autant de cris lancés par un homme traqué, témoignent de sa fureur de vivre, de sa révolte face à l’injustice et de sa tendresse pour les seuls êtres qui lui restaient au monde, sa femme, Lucette Almansor, sans laquelle il n’aurait sans doute pas survécu, et leur chat Bébert, qui fut tout au long de ces années douloureuses leur affectueux et fidèle compagnon d’infortune. Ces lettres témoignent aussi du génie littéraire de Céline, par leur vaillance, leur poésie et leur drôlerie. Elles constituent, avec toutes les autres correspondances, déjà publiées ou à venir, une part importante de son œuvre.

 

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Casse-pipe

 

1814 Jun

Casse-pipe suivi du Carnet du cuirassier Destouches est un document sur la vie militaire.  » Livre capital « , écrivait Roger Nimier, puisqu’il paraît autobiographique. Il s’agit d’un engagé volontaire au 17e régiment de cavalerie lourde, qui arrive dans la nuit et tombe sur une patrouille de l’armée. On n’oublie pas ce peloton, qui court dans l’ombre et se cache pour finir dans une écurie, qui est évidemment celle d’Augias. Les Grecs, toujours les Grecs !

 » Le langage saccadé d’un sous-officier furieux qui joue la comédie de la fureur, Céline le reproduit merveilleusement. Jamais il n’a été plus loin dans l’art des jurons, jamais il n’a eu plus de bonheur dans l’excès, car l’excès, en matière de cavalerie et de jurons, c’est la bonne moyenne.
 » Ces invocations font la poésie. La caserne du 17e cuirassier est une création comparable à certaines apparitions, au milieu des flots, chez Homère. Elle n’est pas décrite, elle apparaît, elle se dégage lentement de la nuit, elle se révèle à travers la conversation des hommes, humanité pâteuse aux noms bretons, aux grosses moustaches, dont les sabres résonnent contre les pavés : les Bretons sont petits et les sabres sont grands. 
 » Dans ce vacarme, notre engagé volontaire garde la bonne volonté qui était celle de Bardamu, au temps de ses premiers voyages. « 
Le carnet du cuirassier Destouches ne figurait pas dans la première édition de Casse-pipe.

 

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L’Eglise

 

1815 Jun

Seule œuvre théâtrale écrite et publiée par Céline, L’Église constitue en quelque sorte une répétition générale du Voyage au bout de la nuit. L’Église, bien que publiée en 1933, un an après le Voyage, avait été écrite en 1926. Et déjà le protagoniste s’appelle le docteur Bardamu. Dans L’Église, le ton, bien que nouveau, n’a pas encore la force torrentielle que l’on connaît. La langue classique se heurte encore au parler populaire qui s’épanouit en quelques monologues très céliniens. L’action se déroule en Afrique, dans une petite résidence française, puis aux États-Unis dans les coulisses d’un music-hall new-yorkais, ensuite à Genève au siège de la Société des Nations et enfin dans la banlieue parisienne, dans un bistrot transformé en clinique au dernier acte. Les thèmes céliniens apparaissent au hasard des situations : le mépris des coloniaux ambitieux et médiocres, l’impuissance de l’homme devant la souffrance et la mort, le besoin de beauté et d’harmonie, l’amour des gens simples et des enfants. Ferdinand Bardamu apparaît comme un être vaincu d’avance par la fatalité et le cynisme général, essayant de survivre dans l’ombre. Comme le dit un des personnages : « Bardamu est un garçon sans importance collective. C’est tout juste un individu. » Sartre mettra cette phrase en épigraphe à La Nausée. Le grand intérêt que suscite L’Église est d’être une des toutes premières œuvres de Céline et de contenir en germe les éléments qui permettront de situer son auteur à côté de Faulkner et de Joyce.

 

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Bagatelles pour un massacre

 

1816 Jun

  

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Ballets sans musique, sans personne, sans rien

 

1817 Jun

Quand Céline rencontre les dieux et revisite la mythologie, quand il met en scène son imaginaire, on assiste à un spectacle total où l’amour, la jalousie, les sons et les lumières se mêlent en une sarabande extravagante d’invention et de drôlerie. Et Céline n’est jamais loin de la scène. Ne serait-ce pas lui-même qui parle ainsi du dieu Mars : « En musique formidable, il rémoule, rémoule… Je vous roule tous dans la farine ! Voilà son invective finale ».

 

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Maudits soupirs pour une autre fois

 

1818 Jun

 

Une version primitive de Féerie pour une autre fois.

 

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Lettres

 

1819 Jun

 

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La Pléiade

 

1820 Jun

 

—> Louis Ferdinand Céline dans la Pléiade

 

 

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