Lettres Persanes
Usbek, un grand seigneur persan intelligent et désabusé, accompagné de son jeune ami Rica, plus malléable et enthousiaste, vient à Paris afin de découvrir les secrets et l’art de vivre du monde occidental. Les mœurs, les caractères, les types sociaux, le décor et la vie – tout les surprend et les pousse au parallèle avec leur propre monde. Puis, une fois surmonté le premier désarroi, cette société nouvelle révèle peu à peu ses fondements et ses lois, mais également ses drames. L’étranger d’abord étonné devient observateur politique, philosophe et quasi-sociologue avant l’heure : » Comment peut-on être persan ? » Si dès leur parution en 1721, les Lettres persanes rencontrent un considérable succès, c’est qu’au-delà du roman par lettres ce livre étrange et neuf est une chronique politique en même temps qu’un journal de voyage. C’est aussi un essai de morale, mais convenons qu’en Montesquieu le moraliste est gai, et que le ton de ses lettres est volontiers narquois. Voltaire, ainsi, a pu juger que, dans cet » ouvrage de plaisanterie « , » plein de traits annoncent un esprit plus solide que son livre « . En réalité, le livre est aussi solide que l’esprit car la leçon du roman est que l’impertinence est libératrice : l’écrivain accepte le monde où il vit, mais refuse d’en être la dupe.
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Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence
Deux textes de réflexion politique : Montesquieu, par une argumentation limpide et lapidaire qui fait fi de l’anecdote, dégage ici des principes d’analyse historique d’une singulière actualité.
De l’esprit des lois – Tome 1
Le principe qui fonde cette œuvre novatrice se situe dans le concept de » loi « . non pas celui d’une loi universelle, puisque Montesquieu souligne la relativité des lois du fait de leurs conditions historiques, géographiques, climatiques et sociales, mais celui de l’universalité de la loi. » Au sortir du collège, on me mit dans les mains des livres de droit. J’en cherchais l’esprit « . résumait Montesquieu. Avec lui, la loi prend une signification nouvelle qui domine toute la modernité.
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De l’esprit des lois – Tome 2
«Si je pouvais faire en sorte que tout le monde eût de nouvelles raisons pour aimer ses devoirs, son prince, sa patrie, ses lois ; qu’on pût mieux sentir son bonheur dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque poste où l’on se trouve ; je me croirais le plus heureux des mortels.Si je pouvais faire en sorte que ceux qui commandent augmentassent leurs connaissances sur ce qu’ils doivent prescrire, et que ceux qui obéissent trouvassent un nouveau plaisir à obéir, je me croirais le plus heureux des mortels.Je me croirais le plus heureux des mortels, si je pouvais faire en sorte que les hommes pussent se guérir de leurs préjugés. J’appelle ici préjugés, non pas ce qui fait qu’on ignore de certaines choses, mais ce qui fait qu’on s’ignore soi-même.C’est en cherchant à instruire les hommes, que l’on peut pratiquer cette vertu générale qui comprend l’amour de tous. L’homme, cet être flexible, se pliant dans la société aux pensées et aux impressions des autres, est également capable de connaître sa propre nature lorsqu’on la lui montre, et d’en perdre jusqu’au sentiment lorsqu’on la lui dérobe.»
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Essai sur le goût
Lorsqu’il s’agit du regard, Montesquieu ne prêche plus la modération : le bonheur consiste pour notre âme à « étendre sa sphère de sa présence ». Dans ce petit traité du plaisir qu’est l' »Essai sur le goût », l’exigence d’harmonie et de symétrie n’émane pas simplement d’une raison théoricienne soucieuse d’introduire partout son ordre : à travers cet ordre même, c’est un élargissement d’horizon qui s’opère. où l’oeil dominera désormais un plus vaste spectacle, contemplant un royaume visible en pleine lumière, où rien nulle part ne se dérobe. L’instinct de maîtrise et de possession aura trouvé satisfaction. »
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Pensées
Histoire véritable et autres fictions
En 1737, pour restaurer la morale publique, le pouvoir français interdit les romans. Montesquieu défend l’idée qu’on trouve au contraire dans les romans le meilleur moyen d’agir sur le monde, d’améliorer la société et l’individu. C’est ce qu’il met en pratique dans ces fictions, entre dialogues, courts romans et contes philosophiques.
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La Pléiade
—> Montesquieu dans la Pléiade