Maisons d écrivains

Vita Sackville-West

1066 May

 

 

Les livres de Vita Sackville West

 

Toute passion abolie

1067 May

 » En un éclair lady Slane sentit que le puzzle éclaté de ses souvenirs venait de se reconstituer. Elle se retrouva sur la terrasse de la villa indienne désertée. Elle appuyait ses bras sur le parapet brûlant, faisant pivoter lentement son ombrelle. En fait, elle se tenait ainsi pour dissimuler son trouble car elle venait de se retrouver à l’écart de tous avec ce jeune homme à ses côtés « . Le jour même de la mort de son mari Henry Holland, comte de Slane, lady Slane décide de vivre enfin sa vie. Elle a quatre-vingt-huit ans. Lady Slane surprend alors son entourage en se retirant à Hampstead. Dans sa nouvelle demeure, toute passion abolie par l’âge et le choix du détachement, lady Slane se sent libre enfin de se souvenir et de rêver.

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Infidélités

1068 May

Son fils (1922). Un fils unique revient en visite chez sa mère. Elle imagine déjà entre eux une intimité retrouvée et savoure à l’avance ce moment. Lorsqu’il est là, elle surprend une conversation téléphonique entre sa petite amie et lui : « Oui, quelle affreuse corvée… J’ai tellement envie de rentrer, de te retrouver… » La mère entend tout et monte se coucher. L’engagement (1930). Un homme annonce à la femme qu’il courtise depuis huit ans, au moment où elle s’est enfin décidée à lui céder, qu’il en a rencontré une autre. Est- elle bouleversée, derrière sa pudeur, ou soulagée ?Subtile déception sentimentale. Cet été là (1932). Quatre jeunes, quatre amis. Des vacances idylliques. Mais la belle mécanique se dérègle. Cruauté, jalousie, modernité. « Ils étaient vraiment tous pareils. Minces, désinvoltes, et (à leur manière) très intéressants. Très asexués, également,ou du moins c’est ce qu’ils revendiquaient. Pourtant, il se produisit quelque chose qui fit tout basculer. » Patience (1922) Un couple : le mari rêve d’une autre vie pendant que sa femme fait une patience (jeu de cartes). L’incommunicabilité, la solitude… Justice (1924). Un inconnu raconteson aventure au narrateur : il avait deux amis, un couple qui l’avait accueilli chez lui. Il a eu une aventure avec la femme, qu’il sentait délaissée. Quelques jours plus tard, le mari l’a invité à une sortie en bateau. Il l’a drogué et abandonné en pleine mer sur une bouée à cloche. Vengeance…

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Au temps du roi Edouard

1069 May

« Margaret prétend qu’elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. — Quoi ! s’écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non… Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu’on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d’œil rapide. Dans cette chronique grinçante de l’aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.

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Plus jamais d’invités !

1070 May

À l’instigation de Rose, sa femme, Walter Mortibois invite son frère, sa belle-soeur, son beau-frère et leur fils, ainsi qu’une excentrique lady, à passer le week-end dans leur splendide demeure d’Anstey. Toutefois, il leur préfère la compagnie de Svend, son berger allemand adoré… Rien d’étonnant chez cet esthète d’une froideur de glace, qui, depuis des décennies, ignore jusqu’à sa propre femme – malgré les efforts désespérés de Rose, obstinément amoureuse. Ce n’est pas l’irruption d’invités engoncés dans leurs petits égoïsmes qui risque d’y changer grand-chose ! Jusqu’à ce que, brusquement, un double drame vienne brouiller les cartes et (enfin) réchauffer les coeurs.

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Dark Island

1071 May

Tous les hommes sont fous de Shirin, qui n’a qu’une passion : l’île de Storn, entrevue dans son enfance et qui s’incarne au cours d’une soirée par son châtelain, Venn Le Breton. Venn, fasciné par la jeune femme, l’épouse et l’emmène dans son île, où règne une redoutable grand-mère. Dans ce livre paru en 1934, on retrouve avec délectation la liberté de ton, la délicatesse et l’audace de Vita Sackville-West.

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Paola

1072 May

Paola, issue du remariage du défunt Noble Godavary avec une étrangère, fait-elle vraiment partie de la famille ? Même si les Godavary ne forment pas une famille très unie. C’est plutôt une sorte de lâcheté sournoise qui les rassemble… Dans ce roman, inédit en français, toute l’élégance de V. Sackville-West.

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Haute société

1074 May

Plusieurs lettres venaient de Londres – il était donc à Londres au mois d’août ? Pourquoi ? Était-il malheureux à ce point ? […] Le contenu de ces lettres la tourmentait et pourtant elle aurait bien voulu le connaître. Elle hésita encore, le coupe-papier à la main. Elle avait eu le courage de n’en ouvrir aucune. Tout d’abord elle s’y était refusée de peur que ses supplications ne fissent fléchir sa résolution. À présent, elle craignait de les ouvrir, de peur d’y trouver des supplications moins ferventes qu’elle ne l’eût espéré. V. S.-W. Evelyn Jarrold est une parfaite représentante de la haute bourgeoisie oisive. Sophistiquée, exigeante, elle tombe amoureuse de Miles Vane-Merrick, un député réformiste, de quinze ans plus jeune qu’elle. Mais Miles, même s’il l’aime sincèrement, se sent avant tout porté vers ses ambitions et « l’ivresse du moment ». Qui, dans cette relation complexe, pourra rester fidèle à l’autre ?

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Une aristocrate en Asie

1075 May

La romancière anglaise Vita Sackville-West (1892-1962) inspira à Virginia Woolf le personnage androgyne d’Orlando. Mais elle eut aussi un mari écrivain et diplomate, Harold Nicolson, et c’est avec lui qu’au milieu des années 1920 elle décida de suivre, au sud-ouest d’Ispahan, une ancienne piste de montagne fréquentée par les caravanes et empruntée jadis par Alexandre le Grand pour gagner l’Inde. A dos d’âne et en voiture, le truculent périple du couple sera émaillé de scènes de ménage, Harold ne perdant pas une occasion d’accabler de reproches cette épouse qui l’a emmené se perdre au milieu des nomades.

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Séducteur en Eaquateur

1076 May

C’est en Égypte qu’Arthur Lomax contracta l’habitude qui, à la suite d’expériences diverses, le conduisit finalement à l’échafaud. En Égypte, la plupart des touristes portent des lunettes bleues. Arthur Lomax suivait cette mode aussi incongrue que prudente. En compagnie de trois personnes qu’il connaissait à peine, mais à l’intimité desquelles il avait été forcé par les exigences du yachting – ballotté sur un âne, ses longues jambes pendantes, assorti d’un costume de toile blanche, casque colonial sur la tête, lunettes bleues sur le nez -, il contemplait le Sphinx. Mais Lomax s’intéressait moins au Sphinx qu’au phénomène produit par les lunettes qu’il portait. En fait, il avait déjà classé le Sphinx comme une chose complètement surfaite. Pourtant, comme il arrive souvent, déçu de ce côté-là, il avait été, de façon imprévue, richement récompensé d’un autre. Le monde était changé pour lui et, s’il avait pu le savoir, son avenir entier modifié par ces deux cercles de verre teinté.

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Correspondance

1077 May

C’est au cours d’un dîner, en 1922, que Virginia Woolf rencontra Vita Sackville-West, qui allait être, jusqu’à sa mort, une des personnes les plus importantes de sa vie. En lisant leur correspondance, qui se poursuivit sur plus de dix-huit ans, on ne peut douter de la profondeur de la passion indestructible qui lia ces deux femmes exceptionnelles. Vita-Sackville West excellait dans l’art de la correspondance, que ce soit pour dépeindre les jardins anglais, les montagnes de la Perse ou les déserts de l’Arizona. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme. Virginia Woolf, pour sa part, se débattait sans cesse dans les affres de l’enfantement de sa vérité de l’écriture. À travers cette correspondance, c’est un nouvel aspect de son fascinant et multiple visage que nous apprenons à connaître.

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