Les livres de Voltaire chez Amazon
Candide et autres contes
De toutes les bagatelles (le mot est de lui) que Voltaire a écrites, Candide est peut-être la plus sulfureuse et la plus amusante. On trouve de tout dans ce conte fantastique : du sexe, du meurtre, de la guerre, de l’ennui, de l’esclavage, de la zoophilie, de l’amour (parfois), de l’humour (partout), de la vengeance, du hasard, de l’intégrisme et de la tolérance, bref : de la philosophie.
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Micromégas
Le géant Micromégas, habitant de la planète Sirius, entreprend un voyage sur Saturne où il rencontre un nain. Les deux voyageurs arrivent bientôt sur terre et découvrent avec stupeur qu’il leur faut un microscope pour observer les êtres humains réduits à la dimension d’insectes… L’homme sous certains aspects est donc infiniment petit et pas forcément, comme il le croyait, le centre de l’univers. Le dossier de l’édition propose des exercices qui mettent en lumière les différentes étapes du voyage de Micromégas et qui aident à comprendre les références philosophiques et scientifiques du conte voltairien.
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Zadig ou la Destinée et autres contes
Lire aujourd’hui Zadig, ce n’est pas seulement partager les aventures orientales d’un jeune Babylonien en quête de bonheur. C’est aussi accepter le rire salutaire de Voltaire, c’est découvrir ses interrogations et parfois ses inquiétudes sur la condition humaine. C’est enfin être invité à poursuivre, à l’aube du XXIème siècle, le combat toujours nécessaire contre toutes les formes de fanatisme et d’intolérance.
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Traité sur la tolérance : A l’occasion de la mort de Jean Calas
Un jour de 1761 ; vers dix heures du soir, le protestant Marc-Antoine Calas est retrouvé mort à Toulouse, dans sa boutique de drapier. On accuse sa famille qui venait de dîner avec lui d’avoir voulu le tuer, et en particulier son père qui aurait désapprouvé sa décision de se convertir au catholicisme. Quelques mois plus tard, après une enquête bâclée, Jean Calas est condamné à mort et roué sur la place publique. Rapidement convaincu de l’innocence de Calas, Voltaire, indigné, décide d’alerter l’opinion et de convaincre la cour, les juges, et jusqu’au roi lui-même – et, pour dénoncer l’inanité de ces luttes religieuses, il écrit le » Traité sur la tolérance « . Ce sont des extraits de ce volume imprimé à la fin de 1763 qui se trouvent ici rassemblés, accompagnés de quelques autres textes qui évoquent le combat de l’écrivain pour » écraser l’infâme « .
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Lettres philosophiques
« En partant pour l’Angleterre, a-t-on écrit, Voltaire était un poète ; en revenant, c’était un sage. » Un sage et un philosophe et un historien et un grand journaliste doué du coup d’oe_il qui lui permet d’aller aux traits essentiels d’une nation dont il oppose la tolérance et la vitalité au passéisme maussade de la monarchie française. Tout l’intéresse : la religion, la science, la médecine, l’inoculation de la petite vérole, le théâtre, les lettres, Newton et Locke autant que Swift et Shakespeare, le commerce et, bien sûr, le régime politique. La grandeur de l’Angleterre tient au fait que tout le monde y travaille, que rien n’est refusé au talent, que le système parlementaire rend l’arbitraire impossible en partageant le pouvoir entre le souverain et le peuple. Les Lettres philosophiques sont ainsi, en même temps que le plus plaisant des reportages, le bréviaire du libéralisme moderne.
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L’Ingénu
Un Indien d’Amérique débarque en Bretagne. À travers le regard qu’il porte sur la société, voilà que nous aussi nous commençons à la voir d’un œil neuf. En 1767, L’Ingénu de Voltaire met pour la première fois en œuvre ce procédé satirique qui fit fortune : le bon sauvage plongé dans un monde dit civilisé fait éclater l’artifice des apparences et des préjugés. Et nous prenons peu à peu conscience, à la lecture de ce conte faussement badin, de la cruauté cachée des hommes et de la fragilité des conventions.
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Le Siècle de Louis XIV
Le siècle de Louis XV a vécu dans la nostalgie de celui de Louis XIV, et Voltaire n’est pas le seul à se livrer à une réflexion historique sur cette époque glorieuse. Mais son livre est une œuvre de philosophe : son ambition n’est pas de s’attarder au détail des événements, mais de dégager des traits permanents, de donner à comprendre l’esprit de la nation, de définir des lois générales – et finalement d’offrir une réflexion sur l’homme. La première édition, qui sera ensuite augmentée, paraît en 1751, et, pendant de longues années, l’écrivain a multiplié les lectures qu’il tient à compléter de témoignages oraux, choses vues et entendues qui rehausseront la vivacité de son texte : ici encore, il prend donc ses distances avec les érudits de profession. Car s’intéresser à l’époque moderne, c’est reconnaître une fonction à l’histoire : celle d’aider les contemporains à comprendre pour agir et peser à leur tour sur le destin du monde. Ce sont donc eux qu’il faut intéresser, et l’écrivain y réussit merveilleusement en mettant au service du métier
d’historien son talent de conteur et de dramaturge, mais aussi de causeur spirituel. C’est ce brio qui nous séduit encore : rien ici qui pèse ou qui pose.
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Jeannot et Colin : Le monde comme il va
Jeannot et Colin sont deux amis auvergnats. Les parents du premier font fortune et voici Jeannot promu marquis de la Jeannotière. Fort de ce titre, il méprise Colin et gagne la capitale pour y briller dans la bonne société. Là, bien des déboires l’attendent. Le Scythe Babouc, quant à lui, est chargé par le génie Ituriel d’une mission d’observation dans Persépolis, qui ressemble à s’y méprendre à… Paris ! Les habitants sont accusés de tous les maux. Comment Babouc jugera-t-il de leur vanité, leur médisance et leur fourberie ? Dans ces deux contes philosophiques, Voltaire déploie toute son ironie pour épingler les travers du XVIIIe siècle.
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Dictionnaire philosophique
Voltaire, avec son esprit acerbe et sa plume subtile, a trouvé dans la forme du dictionnaire une voie royale d’expression qui lui permis d’échapper à la censure de son temps. Utilisant le jeu des renvois entre les définitions pour tromper la vigilance des autorités et insérant ses analyses les plus iconoclastes dans la définition de termes anodins, Voltaire se livre à un jeu de piste à l’attention d’un lecteur averti, incité à concevoir ce dictionnaire comme un véritable rébus.
Ainsi, à l’article Idolâtrie, Voltaire ose comparer les Grecs possédant la statue d’Heraclès aux chrétiens qui ont celle de saint Christophe, ou encore rapprocher nos cultes des coutumes dites barbares. Voltaire, à force d’analogies, nous invite au relativisme, fondement de l’esprit de tolérance dont il aura été l’apôtre le plus convaincu.
D’une lecture amusante autant qu’instructive, ce dictionnaire, où souffle à chaque page l’esprit des Lumières, nous éveille à la Raison par alphabet, pour reprendre le titre éloquent donné à l’ouvrage dans son édition de 1769.
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Le fanatisme ou Mahomet le prophète
Lors de sa première représentation en province, en 1741, la tragédie de Voltaire (1694-1778) fut très applaudie de certains prélats, trop heureux que le prophète des » mahométans » y apparaisse comme un vieillard cynique et avide de pouvoir, qui pousse un jeune disciple au meurtre politique. Voltaire a-t-il cherché à blasphémer contre l’Islam, comme des musulmans le croient aujourd’hui ? Les autorités ecclésiastiques ne se laissèrent pas duper longtemps : la pièce fut interdite dès 1742, après la troisième représentation parisienne. Ce Mahomet visait en premier lieu l’Eglise apostolique et romaine. Bien plus que la perversité et la malhonnêteté d’un faux prophète de théâtre, c’est le fanatisme en général que le philosophe dénonce : le véritable sujet de la pièce est de montrer l’étrange séduction du discours religieux et la fascination qu’il exerce sur les jeunes âmes.
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La princesse de Babylone
Formosante est princesse de Babylone. Son père veut trouver un époux digne d’elle. Toute la noblesse de l’époque défile au palais : le pharaon d’Egypte et son bœuf Apis, le roi des Indes, le grand khan des Scythes… Et un bel inconnu. Il s’appelle Amazan. Il est berger. Porté par des licornes et escorté d’un phénix, il tombe éperdument amoureux de la princesse, et le coup de foudre est réciproque. Mais l’idylle est vite interrompue par la mort du père d’Amazan. Obligé de quitter Babylone, il est rejoint par Formosante, et les amants tourmentés partent à la recherche de leur destin, entre un Orient fabuleux et un Occident funeste soumise à l’Inquisition.
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L’affaire du chevalier de La Barre
Abbeville, 1765. Le chevalier de La Barre est accusé d’avoir profané une statue du Christ. Victime d’un règlement de comptes, condamné sans preuves et au mépris de la loi, le jeune homme est torturé, décapité et brûlé avec, entre les mains, un livre interdit, le Dictionnaire philosophique d’un certain Voltaire… Directement mis en cause dans cette affaire, Voltaire s’insurge et utilise sa meilleure arme pour dénoncer l’injustice : sa plume.
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Zaïre et autres pièces
Rien n’approche, dans l’histoire du théâtre, le naufrage du répertoire voltairien après un siècle de gloire, qui l’égala à Corneille et Racine, et le fit jouer dans tout le monde occidental, d’Amérique en Russie. Dans notre mémoire, l’ironie a terrassé le pathétique, la prose le vers, sans pour autant sauver les comédies, où le rire se mêle d’ailleurs aux larmes. À elle seule, la curiosité devant des métamorphoses aussi inouïes, un désastre aussi saisissant, devrait suffire à justifier ce choix de quatre pièces pratiquement indisponibles – deux célèbres tragédies, une comédie sentimentale en décasyllabes, une espèce de drame bourgeois en prose. Mais notre désir va plus loin que le légitime souci de comprendre la chute de la maison Voltaire après tant de splendeur. Nous espérons contribuer à un retour de Voltaire dramaturge dans les lycées et les universités, et pourquoi pas sur les planches. Car en ne voulant retenir du siècle des Lumières que Marivaux et Beaumarchais, c’est un pan tout entier de notre culture et de notre patrimoine théâtral qu’on jette à la voirie, comme autrefois les acteurs non repentis. On supplie Messieurs les directeurs de troupe, Messieurs les metteurs en scène, Messieurs les comédiens, de s’intéresser un peu à la mémoire de leur profession.
La Pléiade