Maisons d écrivains

Madame de Sévigné

1156 May

 

 

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Lettres de l’année 1671

1157 May

L’année 1671 marque pour Mme de Sévigné le début de l’échange avec sa fille, Mme de Grignan, partie s’installer en  Provence. Dans ce journal d’une année, on ne lit pas seulement l’amour maternel : la mélancolie le dispute à un humour parfois féroce. Son ton mêle pudeur et impudeur, plaintes et gaillardises, ce qu’elle nomme son « libertinage de plume ». Virtuose de la langue, elle allie le noble et le vulgaire, le subtil et le concret. Rares sont les textes du XVIIe siècle qui nous permettent une telle plongée au coeur de la sphère intime, associant les soucis du quotidien et le questionnement spirituel, les états d’âme et les états des lieux, les réalités du temps et les chimères de l’imaginaire. Lectrice infatigable, raffinée sans préciosité, savante sans pédanterie, Mme de Sévigné se montre ici d’une liberté de ton unique.

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Lettres choisies

1158 May

Mme de Sévigné est devenue un grand écrivain presque sans le vouloir et sans le savoir. Ses lettres sont nées de sa conversation, vive, enjouée, coulant de source, dont elle a su conserver, à l’intention de ses correspondants, la succulente spontanéité. Lettres de la ville, lettres de la cour, lettres de Bretagne, lettres au cousin Bussy. Lettres surtout à sa fille, les plus belles après le départ de Mme de Grignan pour la Provence où son mari était nommé lieutenant-général. « La passion parle là toute pure », comme aurait dit Alceste et comme le dira un personnage de Proust : « Ce que ressentait Mme de Sévigné pour sa fille peut prétendre beaucoup plus justement ressembler à la passion que Racine a dépeinte dans Andromaque ou dans Phèdre que les banales relations que le jeune Sévigné avait avec ses maîtresses. »

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Lettres

1159 May

Madame de Sévigné, célèbre sans avoir jamais rien publié, demeure sans doute l’écrivain français le plus cité et le moins connu. Le mariage de sa fille, en 1670, avec le comte de Grignan, le départ de cette fille idolâtrée pour la Provence marquent le début d’une correspondance qui veut d’abord et surtout combler le vide de l’absence. En marge du Grand Siècle et de ses œuvres d’apparat, les Lettres de Madame de Sévigné sont un peu la conscience intime de son temps. En même temps, au fil des années s’approfondit un de nos plus grands écrivains du  » moi « , qu’il n’est pas injuste de placer entre Montaigne et Stendhal. De la mode à la Mort, de Dieu à l’argent, tout se glisse dans la lettre à travers le prisme d’un amour à la fois sombre et lumineux. La raison des classiques y côtoie une imagination souvent fantastique ; la sagesse s’y mêle à la folie, le besoin de séduire à celui de se dire.

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La Pléiade

1160 May

 

—> Madame de Sévigné dans la Pléiade

 

 

 

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